Santiago du Chili, 11 octobre (RHC) Des dirigeants politiques et sociaux chiliens ont exprimé leur indignation face à la mort d’une activiste humanitaire lors d’une manifestation de Mapuches dans la capitale, et ils ont exigé d’enquêter sur les circonstances dans lesquelles les faits se sont produits.
La travailleuse du Défenseur du peuple et étudiante en droit de l’université, Denisse Cortés, 43 ans, était observatrice lors de la marche des peuples originaires convoquée la veille au centre de cette ville.
Des carabiniers chiliens ont réprimé les manifestants avec des canons à eau et des grenades lacrymogènes et ceux-ci ont riposté avec des pierres et des bâtons, lors d’affrontements qui ont fait un mort, près d’une vingtaine de blessés et 12 arrestations.
'Profonde douleur et indignation suite au décès de l’étudiante en droit Denisse Cortés', a écrit sur son compte Twitter le candidat présidentiel de gauche, Gabriel Boric.
Le représentant de l’Alliance « J’approuve Dignité » a exigé 'd’enquêter à fond sur les responsabilités individuelles et institutionnelles de tous ceux qui sont impliqués ».
Les versions de l’affaire sont contradictoires : les carabiniers ont déclaré que la femme avait été touchée par des feux d’artifice lancés par les manifestants, tandis que les participants à la marche ont indiqué qu’elle avait été frappée au cou par une grenade lacrymogène tirée par les agents en uniforme.
Mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Denisse Cortés. Nous demandons au ministère public et à la police judiciaire d’agir avec la plus grande célérité pour connaître les faits et faire la lumière sur les événements qui ont causé sa mort', a écrit la sénatrice et candidate à la présidente du Nuevo Pacto Social,(Nouveau Pacte Sociale en français) Yasna Provoste.
Selon l’Université Académie d’Humanisme Chrétien, où Cortés étudiait, le fait s’est produit alors que l’élève travaillait comme membre des brigades d’assistance juridique à proximité de la Plaza Baquedano.
'C’était une manifestation pacifique des peuples autochtones et elle est avocate défenseur des droits humains. A un moment tout a changé. Justice pour sa mort. Force et paix à sa famille, a écrit sur les réseaux sociaux Marco Enríquez-Ominami, candidat présidentiel du Parti progressiste.
Source Prensa Latina