La CEPAL et l'OPS indiquent que l'Amérique Latine doit investir davantage dans la santé pour son redressement économique.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-17 18:35:06

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Caracas, 17 Octobre  (RHC) L'OPS et la CEPALC ont souligné que le Covid-19 a révélé l'interdépendance entre les domaines de la santé et de l'économie et a démontré qu'il est impératif pour l’Amérique Latine et les Caraïbes d'investir davantage de fonds publics en matière de santé en vue d'assurer une reprise  durable suite à la crise provoquée par la pandémie , en même temps qu'elles ont souligné la lenteur et l’inégalité en matière de vaccination.

Dans un communiqué commun la CEPALC (Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes) et l'OPS (Organisation Panaméricaine de la Santé, l'Organisation Panaméricaine de la Santé et la Commission Économique pour l'Amérique Latine et les Caraïbes ont précisé que l'investissement public dans le secteur de la santé est au-dessous de celui recommandé par l'OMS, et qu’il est impératif de l'augmenter de toute urgence afin de parvenir à une reprise économique durable.

"Il est temps de transformer les systèmes de santé en Amérique Latine et dans les Caraïbes sur la base d’une approche de soins de santé primaires pour accélérer la reprise" a précisé Carissa Étienne, directrice de l'OPS sur son rapport.

Pour sa part, Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la CEPALC a signalé : »L'année dernière nous soutenions que sans santé il n’y a pas d'économie, et aujourd'hui nous réitérons que sans santé il n’y a pas de reprise économique durable".

La moyenne de dépenses publiques en matière de santé en Amérique Latine et les Caraïbes est dans l'ordre de 3.8%, alors que l’OMS recommande 6%.

Selon le document de l'OPS et de la CEPALC, seul  deux pays dépassent 6%: Cuba et l'Uruguay. L’Argentine, le Costa Rica et la Colombie sont près de ce chiffre, mais la majorité écrasante des 49 pays et territoires de la région sont largement au-dessous de ce taux.

Alors que les dépenses totales de la santé (publiques et privées) dépassent 2 000 dollars par habitant, à Cuba et en Uruguay avec une part de dépenses publiques supérieure à 70% (très proche de celle des pays de l’OCDE) ; mais elles sont bien inférieures à 500 dollars dans d’autres nations, avec une part publique inférieure à 50%.

« Le sous-financement se traduit par la faible capacité des systèmes de santé » a souligné Bárcenas lors d’une visioconférence pour présenter son rapport. « Nous n’avons pas suffisamment de lits et de de médecins » a-t-elle ajouté.

Source AFP



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