Mexique, 26 octobre (RHC) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a exprimé son rejet des politiques dictées par le Fonds monétaire international (FMI), qui, à son avis, sont responsables de la "crise mondiale" avec les gouvernements néolibéraux qui ont mis en œuvre les recettes dictées par l’organisme.
Lors de sa conférence matinale, le chef d’état mexicain a répondu aux questions des journalistes des médias locaux sur la récente remarque faite par le FMI au sujet des pertes accusées par Pemex, la Compagnie Publique des Pétroles du Mexique et sur le nécessaire "ajournement des plans de construction de nouvelles raffineries" pour utiliser ces ressources à des fins plus productives.
"Je ne crois pas en leurs politiques, elles ont causé le déclin économique social dans le monde. Ils sont responsables de la crise mondiale, ceux du Fonds monétaire international et d’autres organismes financiers internationaux", a répondu López Obrador.
Le président mexicain a souligné que la responsabilité la plus lourde incombe aux gouvernements néolibéraux qui se sont soumis à ces politiques, parce que le FMI envoyait ses recommandations et que celles-ci "étaient appliquées à la lettre dans les pays", a expliqué le chef de l’exécutif.
Après les critiques de López-Obrador contre le FMI, la Ministre de l’Energie (Sener) du Mexique, Rocío Nahle, s’est jointe à la discussion sur son compte Twitter.
"Aujourd’hui, le Mexique ne se soumet pas à des politiques comme celles du FMI, ces recettes ou recommandations ont entraîné la pauvreté, le retard et le déclin de l’économie dans de nombreux pays", a déclaré Mme Nahle.
La secrétaire d’État à l’énergie a exprimé son soutien au projet de raffinerie de Dos Bocas (Veracruz), qui, une fois achevé en juin 2022, pourrait traiter environ 340 000 barils de brut par jour, selon les estimations du gouvernement de López Obrador.
(Russia Today)