Venezuela : l’extrême droite et ses alliés à l’étranger cherchent à saboter les élections au Venezuela

Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-16 16:48:53

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Caracas, 16 novembre (RHC) Dans une course effrénée, l’extrême droite vénézuélienne et ses alliés étrangers reprennent aujourd’hui la route dans une tentative désespérée de saboter les élections démocratiques du 21 novembre.

La récente dénonciation du ministre de l’Intérieur, Remigio Ceballos, sur les tentatives déjouées de sabotage des installations du Conseil National Electoral (CNE) et la participation des extr´çemistes de droite, fugitifs de la justice, William Ricardo Sánchez, Leopoldo López et Iván Simonovis, met à jour, une fois de plus, les véritables intentions de ce secteur.

Tout en essayant de convaincre l’opinion publique par leurs discours de démocratie, ils financent des actions terroristes et tentent d’appliquer la même stratégie de violence et de mort, quelles que soient les conséquences pour le peuple vénézuélien.

Parallèlement, certains de leurs candidats lancent des campagnes pour délégitimer le processus électoral, comme l’analyste Pascualina Curcio l’a exposé dans un de ses articles, intitulé « Piège électoral » au Venezuela.

«On n’a pas fini d’annoncer les résultats quand déjà certains facteurs politiques de l’opposition vénézuélienne s’avancent et crient à la fraude!(...) Parfois, et même en participant à la lutte et en pleine campagne, ils commencent à positionner ce discours», a-t-il souligné.

Parmi les exemples présentés, Curcio, indique que le 31 août la plate-forme d’opposition Table de l’Unité Démocratique (MUD), a annoncé sa participation aux élections par un communiqué officiel, tout en signalant explicitement «Nous savons que ces élections ne seront ni justes ni conventionnelles".

Des mises en garde contre ces complots et la complicité des États-Unis, de l’Union européenne et de la Colombie ne manquent pas de la part des dirigeants du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), voire de certains analystes et médias.  

Les déclarations contestées du haut représentant de l’UE, Josep Borrell, ignorant non seulement la souveraineté de la nation sud-américaine, mais aussi les déclarations des propres porte-parole de l’entité, quant au rôle de ses observateurs, ont soulevé des soupçons dans plus d’un cas.

Le groupe d’enquête et d’analyse Mission Vérité, par exemple, y a vu la main de Washington et une possible action putschiste qui pourrait faire de l’organisation européenne le pion pour ouvrir la brèche à un coup d’État, comme l’a été l’OEA en Bolivie.

Lors d’un discours de campagne, le premier vice-président du PSUV, Diosdado Cabello, a mis en garde les experts européens et leurs activités dans le pays et a souligné que la nation sud-américaine pouvait donner des leçons au bloc communautaire.

"Le représentant de l’UE pour la politique étrangère et son groupe doivent comprendre que le Venezuela est respecté, afin qu’ils apprennent comment faire un choix. Ils devraient avoir honte de parler de démocratie quand ils ont un roi, quel manque de morale", a-t-il ajouté.

Le vice-président des affaires internationales de ce parti, Adam Chavez, s’est exprimé dans le même sens dans de récentes déclarations à Prensa Latina.

"L’UE prétend se présenter devant le monde comme autonome, indépendante alors qu’en réalité, ses membres ne sont que des laquais du gouvernement américain, donc ne faisons pas confiance à ses prétendues "bonnes intentions"», a-t-il souligné.

Ils disent déjà que si les résultats favorisent le chavisme, il y a eu fraude, que les élections sont illégales, qu’il n’y a pas de sécurité dans le processus, a-t-il souligné, "ils font courir ces bruits".

Cependant, nous sommes prêts à affronter l’assaut de n’importe quel empire, qu’il s’agisse des États-Unis, de l’Union européenne ou de leurs marionnettes comme la Colombie, a assuré Chavez à cette agence.

Des exemples pas très lointains, comme ceux de la Bolivie, du Pérou et du Nicaragua, sont des exemples clairs de ce que la droite est capable de faire, quand elle est battue  aux urnes par le peuple et bien qu’en matière électorale l’expérience du Venezuela soit vaste et prouvée, se méfier de l’ennemi reste la meilleure stratégie.

Source Prensa Latina



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