Caracas, 21 novembre (RHC) L’ancien président du Gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a appelé ce dimanche à la reprise du processus de dialogue national entre le Gouvernement vénézuélien et les diverses forces de l’opposition.
Dans des déclarations à la presse dans le contexte des élections régionales et municipales, le politicien espagnol a jugé essentiel que l’exécutif bolivarien et les différentes factions d’opposition dialoguent en permanence parce que "la démocratie est un dialogue sans relâche".
Membre du programme d’observation internationale déployé pour les élections de ce dimanche, Rodríguez Zapatero a appelé tous les candidats et porte-parole des organisations politiques à reconnaître les résultats issus des urnes et à exprimer leur confiance dans l’action du Conseil National Electoral (CNE).
"Tous les Vénézuéliens attendent de nouvelles, il reste encore du chemin à parcourir, mais je suis convaincu que ces élections ouvriront une porte, une nouvelle étape pour la stabilité de l’économie et des institutions du pays", a déclaré l’ancien chef du gouvernement espagnol.
Rodriguez Zapatero a appelé au respect de la souveraineté et de l’autodétermination du pays sud-américain, dans une déclaration de rejet de toute tentative d’ingérence dans ses affaires intérieures ou de remise en cause des élections en cours.
Il a également indiqué qu’au cours des prochains jours, il tiendra des réunions et des entretiens avec les autorités gouvernementales et les porte-parole de l’opposition attachés au dialogue et à la paix au Venezuela.
Le 13 août dernier, le Gouvernement vénézuélien et l’opposante Plateforme Unitaire ont signé un mémorandum d’entente au Mexique pour faire avancer les négociations, avec un ordre du jour centré sur des questions névralgiques de la vie politique, économique et sociale du pays.
Cependant, à la mi-octobre, la délégation gouvernementale a annoncé la décision de suspendre sa participation aux pourparlers, en signe de condamnation de l’extradition du diplomate Alex Saab aux États-Unis, après plus d’un an de détention illégale au Cap-Vert.
Source Prensa Latina