La Paz, 5 décembre (RHC) Les autorités boliviennes ont déposé auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) une plainte contre d’anciens fonctionnaires du gouvernement de facto de 2019 pour crimes durant leur mandat, a rapporté aujourd’hui un média officiel.
La présidente de l’Association bolivienne des droits de l’homme, Nadesha Guevara, a présenté à la 72e séance du Comité contre la torture la plainte déposée contre l’ex-présidente Jeanine Áñez et son ministre d’État, Arturo Murillo, a ajouté l’Agence bolivienne d’information.
Cette session de l’ONU a choisi la Bolivie cette année pour examiner les faits de torture et de violence commis par les putschistes, entre novembre 2019 et 2020, sous le gouvernement de facto de Jeanine Añez.
"La plainte pénale que j’ai déposée contre Áñez et Murillo concerne les délits de torture et de traitements cruels avec des délits connexes", a souligné Guevara lors d’un entretien avec le média local.
« L’infirmier Ayben Huaranca, une des victimes de ces crimes a également saisi cette instance de l’ONU d’une plainte ». a expliqué la représentante bolivienne des Droits de l’Homme.
Ce témoin, qui nous a accompagnés dans la plainte, a présenté son témoignage sur les violences survenues dans ce pays en novembre 2019 dans la région d’El Alto, a ajouté la source.
Le rapporteur de l’organisme chargé de l’affaire, Rodrigo Jiménez, a rappelé les pratiques de torture à l’encontre de cette victime et d’autres actes agressifs tels que les arrestations "qui répondent à tous les éléments de graves violations des droits de l’homme", a indiqué Guevara.
Le but de cette plainte contre Áñez et Murillo, selon la fonctionnaire, est d’encourager les enquêtes de l’ONU pour identifier les auteurs matériels et intellectuels des massacres de Senkata, Sacaba, Pedregal et d’autres faits criminels.
Source Prensa Latina