Buenos Aires, 7 décembre (RHC) L’Argentine a célébré aujourd’hui son élection à la présidence, pour la première fois de son histoire, du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2022. Cette nation australe a été élue par acclamation à la session d’organisation tenue à Genève, en Suisse, pour le seizième cycle du Conseil, composé de 47 nations et organe directeur mondial en matière de droits de l’homme.
Avec joie, le ministre argentin des Affaires Étrangères, Santiago Cafiero, a célébré la bonne nouvelle avec un message sur les réseaux sociaux qu’il accompagne avec une photo très significative : les Mères de la Place de Mai dans ces rondes auxquelles elles ont crié jour et nuit pour les détenus-disparus lors de la dernière dictature militaire (1976-1983).
«L’Argentine assumera pour la première fois dans l’histoire la présidence du Conseil. C’est une reconnaissance de notre pays et de son engagement en faveur des droits de l’homme en tant qu’élément de l’identité nationale depuis le rétablissement de la démocratie», a déclaré le ministre des affaires étrangères et du culte.
Sur Twitter, la nouvelle a un grand retentissement de ce côté du cône sud, où des personnalités célèbrent l’honneur d’un pays qui a mené une grande lutte pour la défense des droits des personnes.
«Aujourd’hui, 48 pays ont voté à l’ONU et, pour la première fois, le Conseil sera présidé par l’Argentine. C’est une reconnaissance de notre lutte pour la défense des droits de l’homme et de notre attachement à la mémoire, à la vérité et à la justice», a déclaré Mme Victoria Montenegro, l’un des centaines d’enfants enelvés sous la dictature qui ont réussi à rétablir leur identité grâce à la lutte des Grands-mères de la Place de Mai.
Source Prensa Latina