Bruxelles, le 7 décembre (RHC) L’Eurogroupe, les ministres des Finances de la zone euro, et le Fonds monétaire international (FMI) ont convenu que la pandémie de coronavirus et l’apparition de nouvelles variantes, telles que l’Omicron, accroissent les inégalités entre les pays et les secteurs, et même à l’intérieur des pays.
"L’émergence de nouvelles variantes de coronavirus est un rappel que le soutien politique est nécessaire et que nous devons continuer à surveiller très attentivement leur évolution", a déclaré le président de l’Eurogroupe, Paschal Donohoedurante, lors d’une réunion lundi,
Pour sa part, la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a déclaré que "bien que la reprise soit forte, elle est probablement inégale entre les pays et les secteurs, ce qui peut accroître les inégalités et les disparités entre les pays et à l’intérieur des pays". Elle a ajouté que "l’incertitude demeure exceptionnellement élevée et qu’elle est étroitement liée à l’évolution et à l’héritage de la pandémie".
Malgré les incertitudes, Donohoe a estimé que la reprise économique est "suffisamment forte" aujourd’hui pour opérer un changement de politique et passer des "mesures d’appui générales" à des "mesures plus spécifiques".
Pour sa part, la ministre espagnole de l’économie et première vice-présidente du gouvernement espagnol, Nadia Calviño, lors de son arrivée à Bruxelles, a souligné que "l’Espagne a des niveaux très élevés de vaccination" et donc "une perspective pour le moment plus positive" en ce qui concerne l’impact de la pandémie.
À cet égard, l’Espagne prévoit de recevoir la première tranche du fonds européen de relance, qui s’élève à 10 milliards d’euros, avant la fin de l’année. " Nous avons franchi une étape très importante", a déclaré Calviño sur l’évaluation positive par la Commission européenne de la proposition espagnole : "Le respect des jalons par l’Espagne était très clair", a-t-elle conclu.
Lors de la même réunion, Calviño a profité pour annoncer que l’Espagne renoncera à la dernière émission de dette de cette année, de sorte que l’émission nette de dette s’élèvera à 75 milliards d’euros, soit 25 % de moins que prévu au début de l’année.
(source/RT)