Quito, 9 décembre (RHC) Le président de l’Équateur, Guillermo Lasso, a déclaré ce mercredi qu’il ne se rendrait pas à l’Assemblée Nationale pour le cas de la recherche journalistique appelée les Pandora Papers, liée à la constitution d’entreprises dans des paradis fiscaux.
"J’enverrai une lettre à l’Assemblée nationale et je vous dirai ici le rapport du Bureau du Contrôleur, que vous voulez le plus que je vous dise ?", a déclaré le président équatorien dans des déclarations à la presse.
"Le rapport du Bureau du Contrôleur est fort et absolument clair, il n’est donc pas nécessaire que je me rende à l’Assemblée pour y exercer les fonctions de Contrôleur ou pour répéter le rapport du Contrôleur" –a-t-il relevé-.
La veille, le pouvoir législatif sud-américain a demandé au chef de l’État d’assister à une séance plénière pour expliquer son lien éventuel avec la propriété de biens et d’actifs dans les paradis fiscaux, comme l’ont révélé les Pandora Papers.
La résolution du Parlement (unicameral) est intervenue quelques heures après que le Bureau du Contrôleur général a décidé de clore la procédure engagée contre Lasso en alléguant qu’il n’avait trouvé aucune preuve à charge concernant la détention présumée d’une partie de son patrimoine dans des paradis fiscaux, avant sa candidature aux présidentielles de 2021.
L’affaire a été classée car « on n’a pas trouvé des éléments objectifs démontrant qu’aux dates d’inscription sur les listes électorales et de détention de ce poste, il était le propriétaire direct ou indirect de biens ou de capitaux dans des paradis fiscaux" a conclu l’entité Contrôleuse. (Source/Telesur).