Chili : exigence de réparation intégrale pour les victimes de violations des droits de l’homme

Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-13 11:48:33

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Santiago du Chili, 13 décembre (RHC) L’Institut national des droits humains du Chili (INDH) a demandé samedi à l’État une loi de réparation intégrale des victimes de violations des droits humains survenues lors des manifestations de 2019 dans le pays sud-américain.

Sergio Micco, directeur de l’INDH, a porté plainte après avoir déploré le suicide du jeune Patricio Pardo, 26 ans, qui n’a pas pu sortir de la dépression en raison d’un traumatisme oculaire pendant les manifestations.

La Coordination des victimes de traumatismes oculaires, qui regroupe une centaine de personnes sur plus de 450 au Chili qui ont perdu un œil ou la vision totale ou partielle à la suite de la répression par des agents de l’État, a confirmé vendredi soir la mort de Pardo.

L’organisation a lancé un appel en faveur d’un processus de vérité, de justice, de réparation intégrale et de garanties de non-répétition et a dénoncé l’impunité qui regene toujours au sujet des auteurs plus de deux ans après le déclenchement du conflit en octobre 2019.

Les manifestations sociales massives de 2019 ont été violemment réprimées par les carabiniers et les forces armées, faisant au moins 30 morts, des milliers de blessés. 460 personnes ont reçu de graves blessures oculaires dont la perte d’un  œil suite de tirs de chevrotine ou de bombes lacrymogènes.

Un bilan de l’Institut national des droits de l’homme montre que sur les plus de trois mille plaintes déposées par l’organisme pour violences policières, tortures, assassinats et traumatismes oculaires, seuls quatre ont abouti à des condamnations (source : Cubadebate)

            



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