Bogota, 19 décembre (RHC) L’Institut d’Études pour le Développement et la Paix (Indepaz), de la Colombie, a confirmé aujourd’hui l’assassinat du leader social Uber Velásquez par des hommes armés non identifiés.

Sa mort, porte à 165 le nombre de leaders et défenseurs des droits humains assassinés en 2021 et à 1280 ceux qui ont été abattus depuis la signature de l’Accord de paix en 2016 entre le gouvernement de Juan Manuel Santos représentant l’État et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-AP) précise l’entité.

Le dirigeant reconnu qui appartenait à l’Observatoire Paysan du district  de San José de Apartadó dans la municipalité d’Apartadó, département d’Antioquia, a été assassiné par des individus qui sont arrivés jusqu’à sa maison située dans le Vereda La Balsa à Apartadó et l’ont attaqué, a précisé  Indepaz.

Le Bureau du Défenseur du peuple a lancé une alerte rapide dans laquelle il a mis en garde contre la possibilité de violations systématiques des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qui met en danger la vie des habitants et influe directement sur leur développement social, productif et communautaire.

Selon le Bureau du Défenseur du peuple, cela est dû aux intérêts de renforcement et de consolidation du contrôle territorial des groupes armés présents dans la région.

Dans cette zone opèrent la structure criminelle Autodéfenses Gaitanistas de Colombie ou Clan du Golfe, bandes d’action par sous-traitance, ainsi que l’Armée de libération nationale et la septième division de l’armée nationale.

Lors de la commémoration du cinquième anniversaire de l’Accord de paix, d’anciens guérilleros et des victimes du conflit, des universitaires et des personnalités internationales ont signalé l’assassinat de dirigeants sociaux, d’anciens guérilleros et des massacres, comme l’une de ses principales failles et ont exhorté le gouvernement d’Ivan Duque à agir pour arrêter ce fléau.

Source Prensa Latina