La détention d’Áñez et La Marche pour la Patrie sont définies comme des nouvelles de l’année en Bolivie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-26 15:40:32

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La Paz, 26 décembre (RHC) Le leader du Mouvement pour le Socialisme (MAS), Evo Morales, a défini aujourd’hui l’arrestation de l’ex-présidente de facto Jeanine Áñez et la Marche pour la Patrie comme étant les nouvelles les plus importantes de 2021 en Bolivie.

"Cette année, les deux nouvelles les plus importantes ont été l’arrestation de la putschiste Áñez et la #MarchePourLaPatrie du peuple bolivien pour la défense de la démocratie, de notre gouvernement et la demande de justice, qui a mis en échec les plans putschistes de la droite" a écrit l’ancien président bolivien sur son compte Twitter.

Depuis mars dernier, Áñez est détenue à titre préventif dans la prison de Miraflores, accusée des délits de conspiration, de sédition et de terrorisme, dans le cadre de l’affaire appelée Coup d’État I, bien que le Ministère de la justice ait récemment précisé que son arrestation était liée à l’affaire du Coup d’État II.

À la fin du mois de novembre dernier, le Bureau du Procureur général de Bolivie a fait savoir qu’il avait officiellement inculpé l’ex-présidente de facto pour des délits commis dans l’affaire du coup d’État II, tels que le non-respect de devoirs et de décisions contraires à la Constitution et aux lois, et a assuré qu’il avait plus de 70 preuves.

Selon le Bureau du Procureur, les personnes impliquées dans cette affaire sont en outre l’ancien commandant de la police, Yuri Calderón, l’ancien commandant des forces armées, Williams Kaliman, et le haut commandement militaire, "qui a aidé Áñez à assumer la présidence de manière inconstitutionnelle" en 2019, après un coup d’État contre Evo  Morales, élu président par vote populaire.

Pour sa part, la Marche pour la patrie, organisée fin novembre par plus d’un million de personnes, a eu un grand retentissement national et international.       

Après avoir parcouru en sept jours plus de 200 kilomètres d’Oruro à La Paz, les marcheurs se sont rassemblés sur la Place San Francisco de Paceña pour soutenir la gestion du gouvernement du président Luis Arce, l’unité, la démocratie et le processus de changement en cours dans cette nation sud-américaine, en plus d’exiger justice pour les massacres.

La marche a réuni des diplomates, des autorités nationales, des militants du MAS, la Centrale ouvrière bolivienne, le Pacte d’unité formé par la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie, et la Confédération Nationale des Femmes Paysannes Indigènes Originaires de Bolivie - Bartolina Sisa.

La Confédération syndicale des communautés interculturelles originaires de Bolivie, le Conseil national d’Ayllus et de Markas del Qullasuyu, la Confédération des peuples autochtones de l’Est bolivien, ainsi que des organisations sociales y ont également pris part.

 

Source Telesur



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