Caracas, 28 décembre (RHC) Le Gouvernement du Venezuela a accusé l’opposition de ce pays de poursuivre son "pillage éhonté" des ressources et des richesses du peuple vénézuélien.
Dans un message diffusé sur le réseau social Twitter, le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères, Félix Plasencia, a dénoncé la complicité du Gouvernement des États-Unis et du secteur extrémiste de l’opposition vénézuélienne dans le vol d’avoirs de la nation sud-américaine.
"Ils prétendent poursuivre le pillage éhonté des ressources de tous les Vénézuéliens, par une classe politique sans scrupules et dissociée des intérêts nationaux", a dénoncé le ministre vénézuélien des Affaires étrangères.
Plasencia a souligné que "plus tôt que tard la justice l’emportera" et les voleurs mercenaires de la droite vénézuélienne devront "rendre des comptes" au peuple.
Ces déclarations du diplomate vénézuélien ont été faites après que l’ambassadeur des États-Unis au Venezuela, James Story, a adressé ses félicitations à l’opposition vénézuélienne pour avoir approuvé la continuité de la "présidence intérimaire" de son dirigeant, Juan Guaidó.
La vice-présidente du Venezuela dénonce le détournement illégal par le Royaume-Uni de l’or vénézuélien déposé à la Banque d’Angleterre.
De même, le ministre de la Communication du Venezuela, Freddy Ñáñez, a déploré dans un message diffusé sur la même plate-forme que derrière la "farce" du gouvernement intérimaire il y a un seul intérêt , à savoir, "perpétuer la mise sous séquestre de l’or vénézuélien par le Royaume-Uni" et la richesse du pays à l’étranger.
"Que l’histoire n’oublie jamais les laquais qui se prêtent à ce pillage", a condamné le fonctionnaire vénézuélien.
Le litige juridique sur le contrôle des réserves d’or déposées auprès des banques britanniques a commencé en mai 2018, après que le président Nicolas Maduro a été réélu aux élections présidentielles et que la principale coalition d’opposition a rejeté les résultats au motif de leur prétendu caractère frauduleux, une décision également soutenue par Washington et Londres.
En effet, en février 2019, le Royaume-Uni et les États-Unis ont reconnu Guaidó comme "président par intérim" du Venezuela. Il a même écrit à plusieurs reprises aux autorités britanniques pour leur demander de ne pas remettre les réserves d’or au gouvernement de Maduro.
Source Hispan TV