Quito, 30 décembre (RHC) Le deuxième Forum International : « Vie et Paix des Femmes et des Peuples en Temps de Pandémie » a pris fin par un appel à l’unité dans la diversité, nécessaire aujourd’hui face à des défis communs.
Le séminaire, organisé par la Coordination pour la Paix, la Souveraineté, l’Intégration et la Non-ingérence, CPAZ, et la Fédération Démocratique Internationale des Femmes, a été l’occasion de rappeler la pensée et la lutte indépendantiste de Manuela Sáenz, connue comme la Libératrice du Libérateur Simon Bolivar, à l’occasion du 224e anniversaire de sa naissance.
Le rendez-vous virtuel a clôturé trois semaines de Forum, caractérisées par des interventions de militants des droits de l’homme, de dirigeants d’organisations sociales et de femmes reconnues pour la défense des peuples latino-américains et du monde.
L’ancienne députée andine équatorienne Rosa Mireya Cárdenas, la dirigeante autochtone argentine et présidente de l’organisation de quartier Tupac Amaru, Milagro Sala, la représentante du Mouvement des femmes kurdes Alicia Dro, Wafi Ibrahim, membre de la Ligue libanaise des droits de la femme, et Marinella Correggia, militante sociale italienne y ont fait des exposés .
Parmi les thèmes centraux figuraient la résistance contre la violence systémique, une mise à jour sur les luttes du secteur féminin dans les territoires du Moyen-Orient contre le fascisme.
Générer des agendas communs et favoriser l’articulation du travail de la part des mouvements sociaux, des dirigeantes de différentes latitudes, entre autres, ont été des accords communs.
«Dans le cadre de la crise multifactorielle du système capitaliste, néofasciste, néocolonial et patriarcal, aggravée par la pandémie de Covid-19, l’unité des luttes de résistance des mouvements progressistes, féministes est une nécessité impérieuse, et des peuples et nationalités du monde», a souligné la déclaration finale du forum.
Le document a également été l’occasion de condamner l’objectif du régime américain de maintenir l’hégémonie mondiale et d’exiger des États et des gouvernements d’éliminer toutes les formes de violence et de discrimination à l’égard des femmes.
Le texte appelle en outre à reconnaître et à promouvoir les droits collectifs des peuples indigènes originaires paysans vers une culture du bien-vivre.
La déclaration finale dénonce également la recrudescence des mesures coercitives unilatérales imposées par les États-Unis à Cuba et demandent la levée immédiate et inconditionnelle du blocus économique; commercial et financier imposé par Washington à l’archipel caribéen depuis plus de 60 ans.
Ils ont également réclamé la levée de barrières mises en place depuis Washington contre des nations comme le Venezuela, le Nicaragua et d’autres peuples du monde, car il s’agit d’agressions économiques qui ont un impact négatif particulièrement grave sur les femmes et les filles.
Source Prensa Latina
