Buenos Aires, 5 janvier (RHC) Le président argentin, Alberto Fernández, a demandé aujourd’hui d’enquêter sans délai et de déterminer les responsabilités des auteurs et complices d’espionnages et de persécutions judiciaires contre des syndicalistes et des opposants pendant la gestion de son prédécesseur, Mauricio Macri.
Dans un fil de messages sur le réseau social Twitter, le président a fait référence au scandale découvert il y a quelques jours à partir de la fuite d’une vidéo de juin 2017 montrant l’ancien ministre du Travail de Buenos Aires, Marcelo Villegas, parlant de la création d’une Gestapo (police secrète officielle de l’Allemagne nazie) pour en finir avec plusieurs syndicats.
À la lumière de ces informations, Fernández avait demandé à l’intervenante de l’Agence fédérale de renseignement (AFI), Cristina Caamaño, de porter plainte devant la justice afin d’enquêter sur la commission éventuelle d’infractions.
«La Justice fédérale enquête sur une plainte que j’ai présentée à l’AFI afin d’enquêter sur les actions de l’ancien gouvernement qui ont encouragé l’espionnage illégal et diverses poursuites judiciaires contre des syndicalistes et des opposants» a souligné le chef de l’État sur son compte Twitter officiel.
Il a ajouté que, compte tenu de la gravité des faits et de l’existence d’indices graves, précis et concordants faisant état d’une méthode illégale présumée de persécution, il faut enquêter sans délai et déterminer les différentes responsabilités des auteurs et complices de ces faits.
«J’ai imposé à l’intervention de l’AFI le devoir de mettre le service de renseignement au service des intérêts nationaux. Il le fait aujourd’hui. Mettre fin à ces habitudes illégales déployées au sein des services d’intelligence du gouvernement de Macri, revalorise l’État de droit et la coexistence démocratique », a souligné le président argentin.
Source Prensa Latina