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Caracas, 20 janvier (RHC) Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a souligné aujourd’hui la force des relations bilatérales avec la Russie, après une conversation téléphonique avec son homologue de ce pays, Vladimir Poutine.
"J’ai eu une importante conversation téléphonique avec le frère président Vladimir Poutine. Nous avons échangé des vues sur des sujets concernant la coopération existante dans divers domaines stratégiques au plus haut niveau, relation qui se renforce avec l’union inébranlable de nos peuples", a souligné Maduro sur son compte du réseau social Twitter.
Selon un communiqué publié par le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères, les chefs d’État ont fait le bilan des progrès de la coopération multidimensionnelle, et ont souligné l’augmentation de 12 pour cent des échanges commerciaux et la mise en place de la connectivité aérienne entre Moscou et Caracas.
Le président Vladimir Poutine a adressé à son homologue vénézuélien ses félicitations pour la victoire aux élections régionales et municipales du 21 novembre 2021, en saluant également tout le peuple vénézuélien.
De même, le président russe a exprimé son plein appui multidimensionnel à la défense de la souveraineté et au développement du pays sud-américain.
Pour sa part, Maduro a remercié le gouvernement russe pour son soutien dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, en fournissant des vaccins et des médicaments pour garantir la santé de la population vénézuélienne.
Il a également réaffirmé la solidarité avec la Russie et le rejet des campagnes de provocation et de manipulation contre Moscou de la part de l’Occident.
Le président Poutine a réitéré son invitation au président vénézuélien à se rendre en Russie afin d’approfondir la coopération entre les deux pays, a conclu le communiqué.
Par ailleurs, le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères, Félix Plasencia, a rejeté aujourd’hui les déclarations de son homologue colombienne, Marta Lucia Martínez, qu’il a accusée de manipuler la situation migratoire de ce pays comme mécanisme d’ingérence.
Dans un message publié sur le réseau social Twitter, la vice-présidente de la Colombie a mentionné la mort d’une jeune fille vénézuélienne à la frontière entre le Mexique et les États-Unis et a considéré ce phénomène comme une conséquence de la perte présumée de la démocratie au Venezuela.
"La vérité est que ça ne fait pas mal, ni à vous, ni au gouvernement nécrophage que vous représentez. Vous vous frottez les mains devant des tragédies comme celle-ci parce que la myopie politique qui vous caractérise vous fait croire que, par ces actions grossières et rampantes, vous pourrez obtenir un gain politique", répondit Plasencia sur la plateforme communicationnelle.
Le Ministre des relations extérieures a réaffirmé que l’exécutif bolivarien s’employait quotidiennement à inverser les conditions conjoncturelles qui, de l’extérieur, favorisent la migration vénézuélienne.
De même, le Chancelier a exigé de son homologue colombienne qu’elle s’abstienne de manipuler avec la douleur d’une famille vénézuélienne.
"Si vous êtes si soucieux du bien-être de nos concitoyens, cessez de protéger sur votre territoire ceux qui misent sur la destruction du Venezuela pour prendre les ressources de notre peuple", a souligné le titulaire.
Souvent utilisé comme argument pour justifier des attaques politiques et l’ingérence dans les affaires intérieures de ce pays, le phénomène migratoire s’est intensifié ces dernières années, accentué par les effets des mesures coercitives unilatérales des États-Unis.
Par ailleurs, Félix Plasencia, a rejeté aujourd’hui les déclarations de son homologue colombienne, Marta Lucia Martínez, qu’il a accusée de manipuler la situation migratoire de ce pays comme mécanisme d’ingérence.
Dans un message publié sur le réseau social Twitter, la vice-présidente de la Colombie a mentionné la mort d’une jeune fille vénézuélienne à la frontière entre le Mexique et les États-Unis et a considéré ce phénomène comme une conséquence de la perte présumée de la démocratie au Venezuela.
"La vérité est que ça ne fait pas mal, ni à vous, ni au gouvernement nécrophage que vous représentez. Vous vous frottez les mains devant des tragédies comme celle-ci parce que la myopie politique qui vous caractérise vous fait croire que, par ces actions grossières et rampantes, vous pourrez obtenir un gain politique", a répondu Plasencia sur la plateforme communicationnelle.
Le Ministre des relations extérieures a réaffirmé que l’exécutif bolivarien s’employait quotidiennement à inverser les conditions conjoncturelles qui, de l’extérieur, favorisent la migration vénézuélienne.
De même, le ministre a exigé de son homologue colombienne qu’elle s’abstienne de manipuler la douleur d’une famille vénézuélienne.
"Si vous êtes si souciese du bien-être de nos concitoyens, cessez de protéger sur votre territoire ceux qui misent sur la destruction du Venezuela pour prendre les ressources de notre peuple", a souligné le ministre des Affaires Étrangère.
Souvent utilisé comme argument pour justifier des attaques politiques et l’ingérence dans les affaires intérieures de ce pays, le phénomène migratoire s’est intensifié ces dernières années, accentué par les effets des mesures coercitives unilatérales des États-Unis.
Dans un domaine différent, Félix Plasencia, a appelé les organismes internationaux à intervenir en Colombie pour l’assassinat de dirigeants sociaux de ce pays.
"Le peuple frère de la Colombie ne mérite pas cette mauvaise gouvernance, qui a démontré son incapacité à lutter contre la misère et la mort. Il est temps que les organismes internationaux compétents interviennent", a déclaré Plasencia via son compte Twitter.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a accusé le président Ivan Duque de ne rien faire face à la crise humanitaire qui sévit dans son pays.
"Monsieur Duque reste sans but politique, préside mais ne gouverne pas, ce qui laisse dans l’ombre le peuple colombien, victime de la violence et de la crise humanitaire qui se reflète dans l’enregistrement quotidien de faits impunis", a-t-il souligné.
Plasencia a fait référence à la confirmation du Bureau du Défenseur du peuple de Colombie concernant l’assassinat de 145 dirigeants sociaux et défenseurs des droits de l’homme en 2021.
Au début de ce mois, l’Institut d’études pour le développement et la paix (Indepaz) a décrit que dans la municipalité de Jamundí, dans la vallée du Cauca (sud-ouest), trois hommes de nationalité vénézuélienne ont été assassinés, qui résidaient depuis cinq ans dans cette région et y effectuaient des travaux de construction.
À l’époque, le gouvernement vénézuélien a réitéré son appel à l’Organisation des Nations unies (ONU) pour qu’elle s’attaque aux violations des droits de l’homme en Colombie.
En octobre dernier, l’administration de Nicolás Maduro a annoncé qu’elle poursuivrait Duque devant la Cour pénale internationale (CPI) pour l’extermination et la persécution de migrants vénézuéliens en Colombie.
La plainte a été déposée à la suite de l’assassinat d’un mineur de 12 ans et d’un jeune de 18 ans, tous deux vénézuéliens, le 8 octobre 2021, dans la municipalité de Tibú, dans le nord de Santander, en Colombie
Selon des informations diffusées par l’ONG Consulting for Human Rights and Displacement (CODHE), plus de 2000 Vénézuéliens ont été assassinés en Colombie.
En outre, selon les chiffres publiés par le Bureau du Procureur général du Venezuela, 362 Vénézuéliens ont été assassinés en Colombie entre janvier et août 2021.
Source Sputnik/Prensa Latina