Tegucigalpa, 25 janvier (RHC) Le député Luis Redondo, président du Congrès national, charge reconnue par le futur pouvoir exécutif, a défendu ce mardi des initiatives liées à la refonte du Honduras, lors de l’installation de la première législature dans l’hémicycle.
Parmi les propositions, le parlementaire a présenté la loi qui condamne le coup d’État de 2009 contre le président de l’époque, Manuel Zelaya, l’établissement de la réélection comme crime et de la Commission internationale contre l’impunité et la corruption.
D’autres points sont l’analyse de la suppression des subventions aux députés, la loi d’amnistie des prisonniers politiques, la loi d’anti-enrichissement et la révocation du mandat, et la constitution d’un bureau anticorruption afin de réviser plusieurs avis.
Depuis l’hémicycle et avec l’assistance de ses constituants officiels et suppléants, Redondo a évoqué la création d’une loi spéciale qui dénonce la réélection présidentielle de Juan Orlando Hernández en 2017 et la qualifie de crime de trahison envers la patrie.
Parallèlement, la nouvelle législature présidée par Jorge Cálix, l’un des députés expulsés du Parti Liberté et Refonte (Libre), s’est déroulée grâce à une diffusion en direct partagée par le réseau social Facebook et il a abordé cinq points contenus dans son programme de mandat.
Le député dissident a mentionné l’abrogation des zones d’emploi et de développement économique (ZEDE), l’annulation de la loi sur les secrets, qu’il qualifie de "bouclier des corrompus", et la révision du Code pénal en ce qui concerne les sanctions à l’encontre des auteurs de faits illicites. (Source : PL)