Damas, 6 février (RHC) Les forces armées syriennes et russes ont lancé des frappes aériennes contre des cibles de groupes djihadistes dans le nord et le nord-ouest de la nation arabe, selon des sources militaires citées par des médias locaux.

Des grottes prises comme quartiers généraux et casernes par le groupe terroriste de l’État islamique ont été détruites par des chasseurs russes et syriens dans les zones d’Atherya et de Rasafa situées entre les limites administratives des provinces de Hama, Raqa et Alep, rapporté un officier au quotidien al-Watan.

Il a ajouté que des cibles similaires avaient également été bombardées dans la vaste zone désertique d’al-Badiya, à l’est de la province de Homs, où les radicaux se rendaient pour lancer des attaques sporadiques contre des positions militaires et des communautés civiles éloignées.

Selon l’officier, les positions des djihadistes ont été détruites et qu’ils ont subi des dizaines de victimes dans leurs rangs.

En outre, l’artillerie de l’armée syrienne a ouvert le feu sur une position de la prétendue Junte de libération du Levant, anciennement le Front el-Nousra, dans la province septentrionale d’Idleb.

L’action, selon des sources militaires, a été menée en réponse à une attaque des radicaux de ce groupe inscrit sur la liste du terrorisme international, contre les points militaires.

À Idleb, des organisations extrémistes sont retranchées, bombardant fréquemment les positions militaires et les communautés civiles, violant ainsi le cessez-le-feu déclaré par la Turquie et la Russie dans cette province.

L’armée syrienne a réussi en 2020 à libérer 56 % d’Idleb, mais les radicaux contrôlent le reste du territoire, où ils détiennent des centaines de milliers de civils comme boucliers humains.

Alors que dans le désert de Badiya, les attaques de Daech se multiplient, les militaires des États-Unis, dans la région de Tanef, dans l’est du pays, fournissent un appui logistique, une protection et des renseignements aux membres de ce groupe terroriste.

Selon des analystes, Daech recourt, depuis sa défaite en 2018, à la guerre des gangs et attaque sur la base d’instructions claires de renseignement pour user les troupes syriennes et leurs alliés. (Source : Presse latine)