Port-au-Prince, 16 février (RHC) Des délégations d’une dizaine de pays et d’organismes internationaux, dirigées par la secrétaire générale adjointe des Nations Unies Amina Mohammed, arrivent ce mercredi en Haïti pour participer à la conférence internationale qui vise à recueillir des fonds pour la reconstruction du sud du pays.
C’est ce qu’a confirmé le ministre haïtien des Affaires Étrangères, Jean-Victor Généus, l’hôte de la réunion et qui rendra compte de la dévastation provoquée par un tremblement de terre de magnitude 7,2 qui a fait plus de 2 200 morts le 14 août dernier, 12 700 blessés et qui a touché près de la moitié de la population de la région, selon les données officielles.
En conséquence, les autorités, conjointement avec l’Organisation des Nations Unies, présenteront leur Plan intégré de relèvement du sud péninsulaire, dont le montant estimatif pour la reconstruction est de 1 milliard 978 millions de dollars.
Dans une note d’information publiée ce samedi sur son site, l’ONU a déclaré que six mois après le tremblement de terre, Haïti a surmonté la situation d’urgence immédiate et envisage maintenant le redressement et la reconstruction à long terme.
L’entité elle-même estime que la majeure partie de la demande de près de 2 milliards de dollars serait destinée aux secteurs sociaux tels que la construction de logements (1027 millions de dollars), l’éducation (401 millions), la sécurité alimentaire (54,5 millions) et la santé (31,9 millions).
Le représentant en Haïti du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Bruno Lemarquis, a déclaré que les économies locales devaient bénéficier du processus, et qu’il pourrait également renforcer les institutions de l’État, notant que quelque 1250 écoles avaient été endommagées, touchant plus de 300 000 élèves, alors que 97 hôpitaux et centres de santé se sont détériorés.
Outre la crise humanitaire provoquée par le tremblement de terre, le pays traverse une crise politique suite à l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021. (Source/Telesur)