Moscou, 18 fév. (RHC) Le porte-parole présidentiel russe Dmitri Peskov a déclaré aujourd’hui que les propos du président américain Joe Biden sur les plans du Kremlin d’envahir l’Ukraine aggravent la situation.

En réponse à une question de l’agence de presse Spoutnik, le haut fonctionnaire russe a souligné que "malheureusement, de telles déclarations continuent d’exacerber les tensions".

Biden a souligné que la Maison Blanche a "tous les indices" que la Russie est prête à attaquer l’Ukraine "dans les prochains jours".

Le représentant des États-Unis a estimé que le risque d’une guerre était très élevé, mais a il a dit qu’il y avait une possibilité de trouver une solution diplomatique à la crise.

Selon le quotidien Politico, il faudrait être très vigilant "après le 20 février", en se référant à la date possible de l’attaque présumée de Moscou contre la nation voisine.

Ce média américain avait publié il y a quelques jours, citant des sources de haut niveau, que la Russie envahirait l’Ukraine le 16 février.

Les affirmations de Politico ont été démenties par le chef du bureau de presse du Kremlin.

Les politiciens, les diplomates et les médias occidentaux ne cessent d’annoncer et de spéculer sur une prétendue invasion russe de l’Ukraine, ce qui augmente les tensions en Europe et a déclenché une hystérie anti-russe dans leurs pays respectifs.

Le ministre russe des Affaires Étrangères Sergueï Lavrov a qualifié de terrorisme d’information la diffusion de fausses nouvelles sur la "guerre fantôme" de Moscou contre la nation voisine.

Lors d’un entretien téléphonique avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, Lavrov a exhorté Washington à arrêter la campagne de propagande sur la prétendue agression contre l’Ukraine, campagne qui, a-t-il dit, poursuit des objectifs provocateurs.

Le porte-parole du Président russe a considéré cette stratégie comme une escalade vide et injustifiée de la tension et a souligné que la Russie ne représente une menace pour personne.

Il a également attiré l’attention sur la possibilité que des provocations puissent se produire pour justifier ces propos en utilisant l’argument présumé de l’attaque.

Selon le chef du bureau de presse du Kremlin, les tentatives de résoudre la crise dans le sud-est de l’Ukraine par la force auront de graves conséquences. (source : PL)