La Habana, 3 juin (RHC) Les Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB) ont démantelé cette année un total de 257 camps appartenant à des groupes irréguliers venus de Colombie, a rapporté le haut commandement militaire du Venezuela.
Lors d'une évaluation de l'opération Bouclier bolivarien 2022, présidée par le président Nicolás Maduro, le commandant stratégique opérationnel des FANB, Domingo Hernández, a déclaré que parmi les sites découverts, 202 étaient destinés à la fabrication d'explosifs, 32 à la logistique et 23 à la fabrication de stupéfiants.
Dans le cadre du déploiement défensif dans les États limitrophes de la Colombie, notamment Apure, Táchira et Zulia, les militaires ont désactivé 1 360 engins explosifs improvisés et 1 397 bidons enterrés par des gangs irréguliers pour couvrir leurs voies de passage en territoire vénézuélien.
À Apure et Táchira, la saisie de matériel militaire s'est élevée à 3 400 articles, dont des uniformes de l'armée colombienne et du matériel de campagne.
Lors de la réunion avec le haut commandement militaire, le président Nicolás Maduro a ordonné un renforcement des opérations militaires et policières afin de démanteler complètement les groupes dits "Tancol", c'est-à-dire les terroristes armés et les trafiquants de drogue venus de Colombie.
Maduro a souligné l'importance d'exercer une pression permanente pour garantir l'extermination des restes de ces structures paramilitaires, et a appelé au renforcement de l'union civile-militaire-policière pour faire face à toute tentative d'agression contre la stabilité nationale.
Le Président vénézuélien a demandé aux Forces Armées Nationales Bolivariennes de rester en état d'alerte face aux conspirations visant à empêcher la reprise économique, à attaquer les raffineries et les services publics, et à mener des attaques contre les établissements policiers et militaires du pays.
Maduro a également ordonné aux forces armées de lancer des opérations défensives vers l'est du Venezuela, afin d'éradiquer toute activité irrégulière dans les États d'Anzoátegui, Sucre, Delta Amacuro et Monagas.
Le Venezuela et le responsable des Nations Unies coordonnent leurs actions en matière de droits de l'homme
La Habana, 3 juin (RHC) Le Procureur Général du Venezuela, Tarek William Saab, et une équipe du bureau du haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Michelle Bachelet, ont tenu une réunion pour coordonner des actions communes.
Par le biais de son compte Twitter, le chef du Ministère Publique Vénézuélien a qualifié la réunion de positive, visant à progresser sur les questions de protection et de défense des droits de l'homme.
À la mi-mars, le président Nicolás Maduro a ratifié l'engagement du gouvernement vénézuélien à renforcer le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, 16 ans après sa création.
"A l'occasion du 16ème anniversaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, nous réitérons la nécessité d'unir les volontés politiques pour lutter pour les intérêts des peuples. Comptez sur le Venezuela pour renforcer l’organisation dans la défense des valeurs les plus précieuses de l'humanité", a déclaré Maduro sur son compte Twitter.
Le dirigeant vénézuélien a récemment dénoncé la politisation du système international des droits de l'homme en faveur des intérêts hégémoniques des États-Unis et de leurs alliés occidentaux.
Le président vénézuélien a également souligné l'esprit constructif et de collaboration qui régit les relations avec le bureau de la Haute Commissaire des Nations unies, Michelle Bachelet, dont le bureau a une équipe en permanence dans le pays sud-américain.
À plusieurs reprises, Michelle Bachelet a exprimé la volonté du président bolivarien de renforcer les relations de coopération avec son bureau dans le but d'accroître l'assistance technique afin de garantir la justice et la paix au peuple vénézuélien.