Caracas, 7 juin (RHC) Le président vénézuélien, Nicolás Maduro a qualifié « d’échec total » le IX Sommet des Amériques, convoqué par les États-Unis et il a proposé la tenue d’une réunion alternative de la CELAC avec la participation de Joe Biden.
Lundi, lors d’une émission, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a de nouveau condamné la décision largement rejetée de son homologue états-unien, Joe Biden, d’exclure Cuba, le Venezuela et le Nicaragua du IX Sommet des Amériques.
« Ce que fait le gouvernement des États-Unis est un acte de discrimination », a dénoncé le chef d’État vénézuélien, tout en soulignant la nécessité d’une nouvelle organisation à laquelle tous les pays latino-américains participent sans exclusion.
Dans le même ordre d’idées, il a demandé à son homologue argentin, Alberto Fernández, qui assure la présidence tournante de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (CELAC) de convoquer une réunion de l’organisation où « les 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes seront présents et le président Joe Biden sera invité à constater la dignité de nos peuples et de notre histoire ».
Il a qualifié le Sommet de Biden d’échec total, estimant que cette rencontre n’a pas abordé « les questions d’intérêt pour les peuples ». « Malheureusement, c’est le gouvernement des États-Unis lui-même qui a poignardé le soi-disant sommet. C’est un échec total. Il n’a pas d’ordre du jour, pas de sujet, pas de points de décision, rien qui relie cette réunion aux questions d’intérêt et aux priorités des peuples des Amériques », a-t-il précisé.
Le chef d’état vénézuélien a également remercié son homologue mexicain, Andrés Manuel López Obrador, pour sa solidarité avec les nations exclues du sommet et pour son appel à « abandonner la discrimination, le monde des sanctions, des blocus » promu par les États-Unis.
Le président mexicain, qui avait auparavant menacé de boycotter le sommet de Biden si les exclusions étaient maintenues, a confirmé lundi qu’il ne participerait pas à la réunion, qui a débuté le même jour. « Je crois en la nécessité de changer la politique imposée depuis des siècles, l’exclusion, le désir de domination sans aucune raison, le non-respect de la souveraineté des pays, l’indépendance de chaque pays », a-t-il précisé.
Malgré les tentatives de Joe Biden d’empêcher l’échec du sommet, les experts prévoient que l’événement pourrait devenir un embarras pour le président états-unien, en raison du boycott à fort impact.
Source HispanTV