Evo Morales dénonce une campagne de diffamation contre lui

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-20 23:46:08

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Sucre, 20 juin (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a dénoncé lundi une campagne de diffamation contre lui, orchestrée par des factions de droite et des médias.

Nous avertissons notre militantisme, les mouvements sociaux de la campagne et de la ville, notre peuple dans son ensemble que la droite putschiste exécute un plan de destruction et de discrédit d’Evo, plan qui est accompagné de quelques entreprises de communication, a souligné le leader social.

Par le biais de la plateforme Twitter, le président bolivien entre 2006 et 2019 a mis en garde contre «cette stratégie de guerre sale», qui, a-t-il dit, est divisée en «deux phases».

La première phase est la diffamation avec de fausses accusations, et la seconde est de nous accuser de crimes inexistants, a souligné le président de l’organisation Mouvement au Socialisme (MAS).

Plus tard, il a demandé aux partisans « du Processus de Changement de ne pas tomber dans ce piège des ennemis du peuple ».

Morales a rappelé que « pendant tant d’années de lutte pour notre peuple, nous avons subi des humiliations et des attentats contre notre vie. Cette conspiration de la droite montre que son seul agenda est le discours de haine ».

Il convient de rappeler qu’à la fin  2019, Morales a été victime d’un coup d’État qui l’a évincé du pouvoir et l’a contraint à quitter le pays, bien qu’il ait remporté les élections générales peu de temps auparavant.

Le gouvernement intérimaire putschiste, dirigé par Jeanine Áñez, est resté au pouvoir jusqu’en octobre 2020, lorsque la droite a perdu les élections nationales contre l’actuel président Luis Arce, représentant du MAS.

La semaine dernière, Áñez a été condamnée à 10 ans de prison pour manquement à ses devoirs et décisions contraires à la Constitution et aux lois en 2019.

Après avoir appris cette nouvelle, Morales, sur Twitter, a dénoncé au peuple bolivien et à la communauté internationale que «La droite putschiste, responsable du coup d’État, des massacres, de la corruption et des violations des Droits de l’homme, a lancé une campagne politique de guerre sale et mensongère pour obtenir l’impunité». (Source : Prensa Latina).



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