Londres, 13 juillet (RHC) Le tribunal de commerce de Londres reprend l’analyse du différend entre le gouvernement constitutionnel du Venezuela et les avocats du président autoproclamé Juan Guaidó, au sujet de l'or vénézuélien gelé à la Banque d'Angleterre.
L'affaire est revenue devant cette instance judiciaire sur décision de la Cour suprême britannique. La Cour suprême britannique a accepté en partie, en décembre dernier, l'appel interjeté par les représentants de Guaidó concernant son prétendu droit de contrôler des réserves évaluées à plus d'un milliard de dollars.
La bataille juridique a commencé en 2020, après que la Banque d'Angleterre a refusé de remettre l'or aux autorités de la Banque centrale du Venezuela (BCV) nommées par le président, Nicolás Maduro, sous prétexte qu'elle avait reçu une demande similaire de la part du conseil nommé par le leader de l'opposition vénézuélienne.
Dans une première instance, le tribunal de commerce de Londres a jugé que Guaidó avait l'autorité pour disposer des 30 tonnes du métal précieux, car le ministre britannique des Affaires étrangères de l'époque, Jeremy Hunt, l'a reconnu comme président par intérim en février 2019.
La Cour suprême du Royaume-Uni a déclaré fin 2021 que la reconnaissance par Londres de la figure de l'opposition vénézuélienne en tant que dirigeant de la nation sud-américaine est "claire et sans équivoque", mais a estimé que le tribunal du commerce doit examiner s'il doit tenir compte de l'arrêt de la Cour suprême du Venezuela qui a annulé l'autorité de l’équipe nommé par Guaidó.
Le cabinet d'avocats londonien Zaiwalla & Co, qui représente le gouvernement de Maduro, a déclaré que ses avocats auront à cœur de démontrer que la BCV est la seule autorité valable pour gérer les avoirs vénézuéliens détenus à l'étranger.
Le nouveau procès ouvert ce mercredi devant le tribunal de commerce de Londres se poursuivra jusqu'à lundi prochain, bien que les juges britanniques n'annoncent pas immédiatement leur décision.(Source Prensa latina)