Lima, 15 juillet (RHC) Le premier ministre péruvien affirme qu'il n'y a aucune preuve du fait que le président ait commis des actes de corruption, suite aux nouvelles accusations du ministère public contre Castillo.
"Nous vous avons demandé mille fois de présenter des preuves de corruption, mais vous ne pouvez pas les présenter, purement et simplement, parce qu'elles n'existent pas", a déclaré Aníbal Torres lors d'un meeting à Tacna (sud) après que le ministère public a ouvert une nouvelle enquête contre le président, Pedro Castillo, pour des crimes présumés de trafic d'influence.
Torres a souligné que "le président de la République a pris ses distances avec la corruption ", a-t-il ajouté.
Il a ainsi demandé "de ne pas se réfugier dans la liberté de la presse pour attaquer les autorités ou pour imputer des responsabilités sans preuve".
Mercredi, le ministère public péruvien a accusé Castillo de diriger une organisation criminelle présumée consacrée à la promotion abusive d'officiers des forces armées et de la police nationale et a décidé d'ouvrir une enquête contre le président pour le délit de trafic d'influence.
À la suite de ces accusations, Castillo a été convoqué pour témoigner devant le ministère public le 4 août. La vice-présidente du Pérou, Dina Boluarte, a déclaré que le président se rendrait à la convocation et a dit espérer "que les enquêtes seront objectives et ne seront pas manipulées politiquement" contre le gouvernement.
Castillo a rejeté ces accusations, les considérant comme un acte antidémocratique et faisant partie des tentatives visant à ternir sa réputation. En outre, le chef de l'État critique l'attitude hostile du Congrès du pays à l'égard de ses ministres.
Source HispanTV