Déclaration de Djeddah défend la sécurité au Moyen-Orient

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-16 16:39:54

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Riyad, 16 juillet (RHC) Les dirigeants participant en Arabie Saoudite au Sommet de Djeddah sur la sécurité et le développement ont défendu aujourd’hui les règles de bon voisinage, de respect mutuel et de souveraineté pour la stabilité du Moyen-Orient.

Dans un communiqué, les participants ont souligné la nécessité de parvenir à une solution juste du conflit israélo-palestinien sur la base de la solution des deux États et ont souligné l’importance de l’initiative arabe.

Ils ont pris note des efforts déployés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour stabiliser les marchés du brut de manière à servir les intérêts des consommateurs et des producteurs et à soutenir la croissance économique.

Les dirigeants ont réaffirmé leur appui au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et leur volonté d’empêcher leur propagation dans la région.

Ils ont également salué le rôle positif joué par l’Irak pour faciliter la communication et instaurer la confiance entre les pays du Moyen-Orient.

Ils ont également exprimé leur soutien à la souveraineté, à la sécurité, à la stabilité et à toutes les réformes nécessaires au redressement économique du Liban.

Le Sommet sur la sécurité et le développement a réuni les membres du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis), plus les États-Unis, l’Égypte, l’Iraq et la Jordanie. Les analystes ont qualifié le Sommet de réunion arabo-américaine au cours de laquelle Washington cherche à reprendre le contrôle des ressources énergétiques dans la région et cherche à bloquer la route vers la Chine et la Russie, pour les empêcher d’établir des relations avec leurs alliés au Moyen-Orient.

Le président des États-Unis, Joe Biden, effectue une visite officielle en Arabie Saoudite dans la cadre de sa première tournée dans la région depuis qu’il a accédé à la Maison Blanche en 2021, qui a inclus avant un entretien avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, en Cisjordanie et le renforcement des liens avec Israël.

Également avant le sommet, le président des États-Unis, Joe Biden, s’est entretenu  avec le Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi, dans la perspective du sommet du Conseil de coopération du Golfe.

En abordant le partenariat bilatéral, Biden et al-Kadhimi ont convenu de la nécessité de renforcer la coalition pour éviter la résurgence du groupe armé État islamique (EIIL) en Irak.

Lors de la rencontre, ils ont discuté des désaccords politiques entre les partis irakiens qui empêchent le Parlement d’élire le président et de former un gouvernement pour répondre aux attentes du peuple.

Le premier jour en Arabie saoudite, le chef de la Maison-Blanche et le Prince héritier, Mohammed bin Salman, ont dirigé une réunion ministérielle pour examiner la coopération dans des domaines tels que la technologie, la cybersécurité, l’exploration spatiale et la santé publique.

Selon l’expert palestinien en affaires israéliennes, Hassan Lafi, la tournée de l’administration de Biden au Moyen-Orient se déroule dans le contexte de la lutte déclarée des États-Unis contre la Chine et la Russie pour la bataille pour formuler le système international après la fin de la domination unipolaire.

C’est pourquoi l’administration américaine cherche à reprendre le contrôle des ressources énergétiques dans la région et au niveau géostratégique, elle cherche à bloquer la route de la Chine, puis de la Russie, pour les empêcher d’établir des relations avec leurs alliés, notamment les États du Golfe, a souligné l’analyste. (Source Prensa Latina)



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