Le secrétaire exécutif du Conseil national des droits de l’homme, Larry Devoe.

Caracas, 22 juillet (RHC) Le Venezuela a demandé à l’ONU de faire preuve d’impartialité en ce qui concerne la situation des droits de l’homme dans ce pays, notamment en raison des sanctions sévères qui asphyxient la nation.

"Le Venezuela garantit pleinement l’exercice du droit à la liberté d’association", a souligné ce vendredi le secrétaire exécutif du Conseil national des droits de l’homme du Venezuela, Larry Devoe, dans un message publié sur Twitter.

Cela, en réponse au récent rapport du rapporteur spécial de l’ONU pour la liberté d’association, Clement Voule, qui a exprimé sa préoccupation au sujet de la situation des droits des organisations syndicales, notamment en exhortant les autorités vénézuéliennes à "garantir la liberté d’association et un environnement sûr pour les voix dissidentes" sur Twitter.

À cet égard, le fonctionnaire vénézuélien a souligné que Voule devrait veiller au respect du Code de conduite des procédures spéciales, qui "l’oblige à vérifier les informations et à agir de manière objective et impartiale".

Selon le gouvernement vénézuélien, les rapports de l’ONU sur les droits de l’homme sont "politisés", car ils ne considèrent pas l’impact des sanctions illégales américaines dans la situation des DD.H.

"Nous dénonçons une fois de plus l’absence de prise en compte de l’impact des mesures coercitives unilatérales illégales sur les droits humains de notre peuple", a déclaré le 1 juillet l’ambassadeur du Venezuela aux Nations Unies, Héctor Constant Rosalesو, au sujet du rapport du Haut-commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, appelant les autorités du pays à des changements structurels plus durables.

Caracas considère la divulgation de ces rapports comme faisant partie de la trajectoire d’ingérence des États-Unis dans ses affaires intérieures, sous prétexte d’une préoccupation cynique pour les droits de l’homme. (Source Hispan TV)