Des violations des droits de l’Homme signalées lors d’actions policières au Brésil  

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-23 11:10:41

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Twitter / @vozdacomunidade

Brasilia, 23 juillet (RHC) Le Bureau du Défenseur peuple de Rio de Janeiro a été saisi de nombreuses plaintes pour irrégularités lors de l’opération policière de jeudi dernier dans le complexe d’Alemao, avec 18 morts et de graves violations des droits de l’homme, dénoncées par des organisations humanitaires brésiliennes.

Plusieurs de ces instances estiment que le ministère public de l’État de Rio de Janeiro et le ministère public fédéral doivent enquêter sur une longue liste d’accusations comprenant des agressions physiques, des cambriolages, des menaces, des actes répréhensibles, violence démesurée, vols de biens et mépris pour les blessés, entre autres contraventions.

"Ils entrent dans les maisons, ils escroquent les habitants, ils jouent à la terreur dans l’enceinte d’Alemao", ont déclaré des voisins à la presse et sur les réseaux sociaux pendant que 400 policiers, 10 véhicules blindés et 4 avions faisaient irruption sur les lieux.

Sur les 18 personnes tuées, 16 étaient suspectées d’être membres de gangs impliqués dans des vols de voitures, de centres commerciaux et de braquages de banques. Un agent en uniforme et une civile ont également été tués dans leur voiture.

C’est la troisième descente de police la plus meurtrière de ces 14 derniers mois à Rio de Janeiro, avec un total de 70 morts, bien que depuis deux mois, environ 1600 agents portent des caméras dans leurs uniformes pour combattre le syndrome de la "gâchette facile".

L’année dernière, plus de 6000 personnes ont été tuées dans des actions policières brésiliennes. (Source/Telesur)



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up