Brasilia, 27 juil (RHC) Le président du Tribunal Supérieur Electoral (TSE), Edson Fachin, a assuré que la justice électorale sera intransigeante face à la violence comme arme politique lors des élections au Brésil et qu’elle agira toujours pour la combattre.
"Nous ne tolérerons pas la violence électorale, un sous-type de violence politique. La justice électorale ne ménagera aucun effort pour agir afin de mettre fin à la violence comme arme politique et pour faire face à la désinformation comme pratique du chaos", a déclaré Edson Fachin lors d'une réunion avec le groupe Perrogativas.
Ce groupe, qui s'ajoute à la centaine de manifestations de soutien reçues par la justice électorale, est composé principalement d'avocats, mais aussi d'artistes, de professeurs et de juristes.
Sans mentionner le leader d'extrême droite Jair Bolsonaro, champion des attaques contre les urnes électroniques et le système électoral brésilien, le ministre a également averti que "le TSE n'est pas seul, car la société ne tolère pas le négationnisme électoral".
Pour Fachin, "l'attaque contre les urnes électroniques comme prétexte à la colère ne trompera pas le pays. Il y a quatre-vingt-dix ans, nous avons créé la justice électorale pour qu'elle organise des élections honnêtes et le Brésil a confiance en sa justice", a-t-il déclaré.
Il a réaffirmé que la Cour agira de manière rigoureuse. "Dans le respect de la Constitution et des institutions, comme l'Ulysse d'Homère, la Justice électorale n'est pas fascinée par le chant des sirènes de l'autoritarisme, elle ne frémit pas face aux menaces et aux intimidations", a-t-il déclaré.
Le juge a réaffirmé que le TSE prépare des "élections pacifiques" pour le mois d'octobre et a indiqué que "l'agression contre les urnes électroniques est une attaque contre le vote des plus pauvres".
À cet égard, il a souligné que l'introduction des appareils électroniques dans les élections a radicalement changé cette situation, en émancipant "de facto" l'électorat pauvre.
Il a insisté sur le fait que "le calendrier électoral est à jour". La règle est donnée. Le TSE ne sera pas omis. La justice électorale, dans tout le pays, ne restera pas les bras croisés", a-t-il souligné.
À ce jour, l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva est en tête de tous les sondages d'opinion avant le vote, lors duquel Bolsonaro cherchera à se faire réélire. (Source Prensa Latina)