La Havane, 1er août, (RHC)- Le président argentin, Alberto Fernández, poursuivait ce lundi le remaniement de son gouvernement.
Jeudi dernier, il a annoncé l'unification des ministères de l'Économie, du Développement productif et de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, ainsi que la nomination du président de la Chambre des députés, Sergio Massa, à la tête du nouvel organisme.
Cette décision entraîne une réorganisation institutionnelle et une réaffectation des postes et des tâches, actions qui sont menées à bien dès ce lundi.
Sergio Massa a promis d’annoncer la composition de son équipe sur Twitter. La Chambre basse du Congrès doit également élire ce mardi son remplaçant.
Alberto Fernández a souligné que les changements apportés à son cabinet répondent à la nécessité d'une meilleure coordination et d'une réponse plus efficace à la situation actuelle de l'Argentine.
«Concentrer la définition de la politique économique nous permettra de travailler de manière plus rapide, plus agile et plus efficace pour sortir du point où nous sommes (...) La réalité de nombreuses familles nous dit qu'il n'y a pas de temps à perdre. Il est temps d'unir nos forces et d'aller de l'avant», a-t-il déclaré.
Cette nation vit un scénario complexe en raison de la crise déclenchée par la pandémie de Covid-19, le conflit en Europe, l'inflation et la dette contractée par l'ancien président Mauricio Macri auprès du Fonds monétaire international et des créanciers privés.
Récemment, des organisations sociales ont dénoncé des actions de déstabilisation, des tentatives de coups d'État, l'appel d'anciens militaires à un soulèvement des forces armées et les appels d'opposants à un procès en destitution à l’encontre du chef de l'État.
Ils ont également condamné les fausses accusations et les menaces de mort proférées par des secteurs extrémistes visant la vice-présidente Cristina Fernández, la spéculation, la hausse excessive des prix et la rétention de marchandises par certains secteurs qui tentent de dévaluer la monnaie nationale et de créer l'incertitude parmi la population.
L'ancien président, Mauricio Macri, a pour sa part intensifié ses critiques à l'égard de l'administration du Front de Tous ces derniers jours.
Source: Prensa Latina