La Havane, 14 août, (RHC)- Le président péruvien Pedro Castillo a remercié ce dimanche ses homologues argentin, bolivien, équatorien et mexicain d'avoir appelé au dialogue interne face à la crise.

L'Argentine, la Bolivie, l'Équateur et le Mexique se sont déclarés en faveur de la démocratie au Pérou et ils ont exprimé leur soutien aux "autorités légitimement constituées" du pays.

"Nous soulignons l'énorme respect et l'amitié qui nous unit au peuple péruvien, nous réitérons notre solidarité avec les autorités légitimement constituées et nous espérons que les Péruviens parviendront à trouver des formules qui renforcent la coexistence démocratique dans la diversité et la pluralité des visions sur leur propre développement", avaient déclaré samedi les gouvernements de Bolivie, d'Équateur, du Mexique et d'Argentine.

Sur Twitter, le président Castillo a remercié ce dimanche ses homologues d'Argentine, Alberto Fernández, de Bolivie, Luis Arce, d'Équateur, Guillermo Lasso, et du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador pour leur soutien à la consolidation de la démocratie et du gouvernement face aux manœuvres des secteurs antidémocratiques.

Cette fin de semaine, le président Castillo a poursuivi une série de rencontres avec des organisations sociales péruviennes, au cours desquelles il recueille le soutien populaire face au siège politique et judiciaire qu'il subit, et cette fois, il a reçu la visite et le soutien de dirigeants populaires et d'anciens combattants des forces armées.

D'autre part, des milliers de manifestants ont pris part à une marche de l'opposition qui, munie de pancartes demandant la destitution du président et son emprisonnement et l'insultant, a débouché sur un rassemblement devant le siège du Parquet.

La marche a été convoquée pour soutenir la procureure générale, Patricia Benavides, dans sa controverse avec le gouvernement après avoir ouvert cinq enquêtes sur Castillo pour corruption présumée.

Le gouvernement et ses partisans accusent Mme Benavides de participer à une conspiration avec des secteurs politiques, médiatiques et parlementaires.

Depuis son entrée en fonction en juillet 2021, le président Castillo a été confronté à de nombreuses tentatives de l'opposition au Parlement pour le démettre de ses fonctions.

Pedro Castillo nie son implication dans des actes irréguliers ou de corruption, et promet de lutter jusqu'au bout contre les "forces du coup" et pour la démocratie.

Il a également fait savoir qu'il ne reculerait pas face aux pressions et aux complots de l'opposition visant à le démettre de ses fonctions.

Sources: Prensa Latina et HispanTv