La Havane, 16 août, (RHC)- La violence continue de faire des ravages à Guayaquil, ville portuaire de l'Équateur, où l'état d'urgence est en vigueur suite à une explosion qui a fait cinq morts et plus de 12 blessés, dimanche matin.
Un accrochage entre des bandes criminelles s’est soldé lundi soir par au moins trois morts.
Selon une version officieuse des autorités, les fusillades sont le résultat d'une lutte pour le territoire afin de contrôler les activités illicites.
L’état d’urgence a été étendu à Duran et Samborondon, deux villes proches de Guayaquil en raison de la forte présence du crime organisé et des conflits entre groupes et factions criminels dans ces localités.
Dans le cadre de l'état d'urgence de 30 jours, l'exercice de la liberté d'association et de réunion, l'inviolabilité du domicile et l'inviolabilité de la correspondance sont suspendus.
Ces limitations donnent aux forces de l'ordre le pouvoir d'empêcher et de perturber les rassemblements dans les espaces publics qui menacent l'ordre et la sécurité.
Il leur permet également d'effectuer des inspections et des perquisitions dans les maisons et les propriétés afin de trouver les lieux où sont stockés des drogues, des armes et des explosifs, ainsi que de démanteler les structures du crime organisé.
Selon les chiffres officiels, du 1er janvier à la veille, l'Équateur a enregistré 2 571 morts violentes, dont 866 dans le Guayas, la province où se trouve Guayaquil.
Source: Prensa Latina