Les avocats de Lula demandent au Tribunal Supérieur Électoral d’ordonner le retrait de fakes news

Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-22 14:35:27

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La Havane, 22 août, (RHC)- Les avocats de Luiz Inácio Lula da Silva ont déposé deux recours auprès du Tribunal supérieur électoral du Brésil afin de retirer les publications qui associent aujourd'hui l'ancien président à une faction criminelle et à l'invasion d'églises.

L'une des demandes concerne une publication du député fédéral Eduardo Bolsonaro, fils du leader d'extrême droite Jair Bolsonaro.

"Lula et le PT (Parti des travailleurs) soutiennent les invasions d'églises et la persécution des chrétiens", a diffamé le législateur.

Selon les avocats, "les fake news n'ont aucun engagement envers la vérité et sont des allégations fausses et malhonnêtes".

Contrairement à ce qu'affirme le parlementaire, expliquent les avocats, dès la première année de son gouvernement (2003-2006), Lula a sanctionné la loi permettant aux églises et aux associations religieuses d'avoir une personnalité juridique.

De même, en 2009, il a institué la Journée nationale de la marche pour Jésus et, en 2010, il a ratifié la loi qui a créé la Journée nationale de l'évangélique.

Les avocats ont confirmé que "Lula n'a jamais fermé d'églises et ne le fera jamais, et qu'il n'a jamais soutenu la persécution des chrétiens dans le monde".

Ces appels ont été présentés directement au président de la cour, Alexandre de Moraes.

La défense de la Fédération de l'espoir du Brésil, formée par le PT et les partis communiste et vert brésiliens, a également fait appel d'une décision de la ministre Maria Claudia Bucchianeri, qui a rejeté une demande de retrait des publications de Bolsonaro qui associent Lula au groupe criminel Premier Commandement de la Capitale.

Par le biais de son compte Twitter, l'ex-militaire a reproduit un rapport citant des clips de l'opération Cravada, déclenchée contre la faction en 2019.

A l'époque, un membre du Premier Commandement de la Capitale affirmait, dans une conversation interceptée par la police fédérale (PF), que l'organisation criminelle avait un dialogue avec le PT.

Bolsonaro a affirmé dans sa publication que le gang est nostalgique de l'ancien leader syndical.

Source: Prensa Latina



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