La Havane, 24 août, (RHC)- Des milliers d’Argentins sont descendus dans la rue à Buenos Aires et dans plusieurs autres villes de l’Argentine pour exprimer leur soutien à la vice-présidente Cristina Fernandez peu après qu’un procureur ait requis 12 ans de prison à son encontre pour association illicite présumée et corruption.
De larges secteurs ont condamné la persécution politique, médiatique et judiciaire dont elle fait l’objet.
Cristina Fernandez a décidé de présenter ses arguments dans une émission en direct après s’être vue refuser la possibilité de se défendre dans le procès.
L'ancienne présidente a dénoncé le manque de preuves et les violations commises dans le cadre de la procédure.
La vice-présidente a dénoncé l'obstruction de sa défense et la tenue d'un procès contre le péronisme, les gouvernements populaires et ceux qui luttent pour la mémoire, la vérité, la justice et les droits des citoyens.
Peu après, les sympathisants de la vice-présidente ont commencé à se rassembler devant le siège du Parlement.
S'ils touchent à Cristina, quel gâchis", ont scandé les manifestants.
Le ministre de la Justice Martin Soria a lui-même désavoué mardi le processus, estimant que "le manque d'impartialité du tribunal et (des) procureurs a été exposé", et leur reprochant d'avoir nié "à Cristina de se défendre", en rejetant sa demande de déposition additionnelle.
Lundi, le président Alberto Fernandez, avocat de profession ainsi que professeur de droit pénal, avait pour sa part "condamné" la "persécution juridique et médiatique contre la vice-présidente", estimant "qu'aucun des actes imputés (...) n'a été prouvé".
Source: Prensa Latina