La Havane, 26 août, (RHC)- Un rassemblement d'environ un million de Boliviens représentant les travailleurs, les paysans, les agriculteurs, les secteurs agricole, industriel et social, y compris les 36 nations autochtones, a confirmé ce jeudi son soutien au gouvernement du président Luis Arce.
Le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs d’usine, Mario Segundo, a pris la parole pour exprimer la détermination de cette organisation de défendre «la démocratie et la stabilité économique du pays».
L'autorité du travail s'est exprimée au nom de milliers de personnes des neuf départements, dans le cadre de la mobilisation qui a suivi la "Marche pour la démocratie et la reconstruction économique".
Le secteur industriel ne permettra jamais à la droite et aux capitalistes de déstabiliser l'économie, a déclaré Mario Segundo lors du rassemblement de soutien aux politiques sociales et économiques du président Luis Arce, organisé sur la place San Francisco de la capitale.
Les dirigeants du gouvernement, le président Arce et le vice-président David Choquehuanca, ont protégé les droits des travailleurs, tandis que l'administration de facto de Jeanine Añez a laissé quelque cinq mille chômeurs.
Les dirigeants syndicaux, quant à eux, ont prévenu qu'ils ne permettront pas à la droite de se réarticuler pour s'emparer des ressources naturelles du pays.
"Nous devons être unis car la droite politique s'organise pour nous priver à nouveau de nos ressources naturelles. Nous devons être vigilants car le capitalisme, les gringos, veulent prendre le pouvoir et nous n'allons pas le permettre", a déclaré le secrétaire exécutif de ce secteur, Juan Carlos García.
Nous sommes plus unis que jamais, a-t-il dit, pour soutenir la réactivation du pays. Cette marche massive est une étape historique, car elle soutient un gouvernement légalement constitué, qui travaille plus que jamais à la reconstruction de l'économie.
Pour sa part, le président de la Fédération nationale des coopératives minières boliviennes, Octavio Ramos, a exprimé le soutien de cette branche à l'exécutif et a affirmé qu'il ne permettrait pas que la Bolivie soit divisée.
Le dirigeant minier a réagi aux blocages et aux grèves promus il y a quelques jours par le gouverneur de Santa Cruz et le dirigeant de droite Luis Fernando Camacho, ainsi que plusieurs dirigeants civiques autoproclamés de ce département oriental, en réponse au report du recensement de la population et du logement pour 2024.
Le président de la Bolivie, Luis Arce, le vice-chef d'État, David Choquehuanca, et l'ancien président Evo Morales s’étaient mis à la tête d’une grande manifestation populaire qui a précédé le rassemblement en réponse aux actions déstabilisantes des opposants.
Depuis la ville d'El Alto à La Paz, la marche a eu pour point culminant un rassemblement sur la Plaza San Francisco, dans la capitale bolivienne.
La manifestation, qualifiée par beaucoup de "la grande marche d'un million de personnes" a été organisée à l’appel de la Centrale Ouvrière Bolivienne et les organisations faisant partie du Pacte de l’Unité.
Source: Prensa Latina
