La Havane, 29 août, (RHC)- Le premier débat des candidats à la présidence, Luiz Inacio Lula Da Silva et le président Jair Bolsonaro, en vue des élections générales du 2 octobre s'est tenu dimanche dans un contexte tendu.
Le dialogue a également été suivi par le troisième candidat le mieux placé dans les sondages, Ciro Gomes, ainsi que par les autres candidats Simone Tebet, Soraya Thronicke et Luiz Felipe D'Ávila.
Au cours de la réunion, les participants ont exprimé leurs positions sur les questions nationales, notamment l'économie, la santé et l'éducation.
Il y a également eu des moments de tension entre l'actuel chef d'État et l'ancien président lorsqu'ils se sont accusés mutuellement de mentir. Bolsonaro, deuxième dans les intentions de vote, a accusé le Parti des travailleurs (PT) de corruption et il a affirmé que l'administration de Lula da Silva "était basée sur le vol" et était le "gouvernement le plus corrompu de l'histoire du Brésil".
En tête des intentions de vote, Lula a pour sa part accusé Bolsonaro de porter atteinte à la réputation du pays et mis en avant les acquis sociaux et la croissance obtenus pendant son mandat. "C'est le pays que le président actuel est en train de détruire (...) Le pays que j'ai quitté est un pays qui manque au peuple", a-t-il dit, citant notamment des chiffres sur l'économie, l'éducation et l'emploi.
Le président brésilien s'est défendu en faisant valoir que le taux d'inflation du pays est actuellement l'un des plus bas du monde, et salué la manière dont la pandémie a été combattue, en réduisant le prix du carburant et en augmentant la valeur de l'Auxilio Brasil. "Mon gouvernement a pris soin des plus démunis", a-t-il ajouté, affirmant que l'aide économique qu'ils reçoivent est suffisante pour les sortir de la pauvreté.
Pendant ce temps, le candidat Ciro Gomes a déclaré que son programme de revenu minimum mettrait "définitivement fin" à la faim, et il a parlé d'"unir le pays", de "rétablir la paix" et de "réconcilier le Brésil". Bien qu'il ait critiqué la gestion de l'administration actuelle, il a affirmé que l'arrivée au pouvoir de Bolsonaro était une "protestation" contre les gouvernements du PT qui, selon lui, étaient marqués par la corruption.
En ce qui concerne l'éducation, les candidats ont souligné la baisse des indices éducatifs et se sont engagés à améliorer les performances scolaires. À cet égard, Simone Tebet a déclaré que cette question serait une priorité pour son gouvernement et soutenu l'idée d'améliorer les installations scolaires. Lula a également fait l'éloge des programmes de son gouvernement dans le domaine de l'éducation. Source: Russia Today