Cristina Fernández se dit reconnaissante de gestes de solidarité en Argentine

Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-29 10:28:18

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La Havane, 29 août, (RHC)- La vice-présidente de l'Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, a exprimé samedi soir sa gratitude pour les manifestations massives de solidarité qu’elle a reçues à la suite de la persécution judiciaire dont elle fait l'objet.

"La journée a été longue. Je veux vous dire que même si je vivais mille ans, je ne pourrais jamais vous remercier pour votre amour, votre solidarité et votre loyauté", a écrit l'ancienne présidente  sur son compte Twitter.

Elle a souligné : "Croyez-moi, à ce stade de ma vie, il n'y a rien de plus important que cela.

"Je demande seulement que nous n'abandonnions jamais nos convictions et surtout cet amour indestructible pour notre pays qui nous unit tous (...) Merci, je vous aime tous très fort", a-t-elle déclaré.

Les manifestations en faveur de la vice-présidente argentine, tant dans le pays qu'à l'étranger, ont commencé au début de la semaine dernière après que les procureurs Diego Luciani et Sergio Mola ont requis une peine de 12 ans de prison à son encontre et l'interdiction d'exercer une fonction publique dans l'affaire dite de Vialidad.

Le président argentin, Alberto Fernández, a pour sa part condamné la violence déclenchée par la police du gouvernement de Buenos Aires contre les manifestants qui soutiennent la vice-présidente Cristina Fernández.

«Aujourd'hui, le gouvernement de la ville autonome de Buenos Aires a déployé une opération de police avec des barrières qui empêchent la libre circulation dans les environs du domicile du vice-président. Loin de contribuer à la tranquillité, elle a généré un climat d'insécurité et d'intimidation», a écrit le chef de l'État sur Twiter.

«J'exprime ma plus vive répudiation de la violence institutionnelle déchaînée contre une manifestation massive de citoyens s'exprimant dans la liberté et la démocratie. Les autorités de la capitale et ses forces doivent s'efforcer d'assurer la sécurité et d'éviter de créer des contextes hostiles», a-t-il ajouté.

Le Président a également indiqué que le maintien de la paix sociale et la garantie de l'exercice de la liberté d'expression du peuple sont une responsabilité institutionnelle.

Il est impératif que le harcèlement de la vice-présidente cesse. Je demande instamment aux dirigeants de l'opposition de cesser toute expression provocatrice et violente, a-t-il déclaré.

La police de Buenos Aires a eu recours, cette fin de semaine, à grenades de gaz lacrymogènes, des canons à eau et des matraques pour réprimer les manifestants près du domicile de l'ancienne cheffe d'État, dans le quartier de Recoleta.

Plusieurs autres marches, sans incidents, ont rassemblé des milliers de personnes à Tucuman, Cordoba, et Bahia Blanca.

Source: Prensa Latina



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