La Havane, 5 sept. (RHC)- L’enquête sur l’attaquant de la vice-présidente Cristina Fernandez a connu cette fin de semaine un tournant inattendu. Les médias argentins ont rapporté dimanche la suppression des informations pertinentes que le juge et le procureur en charge de l'affaire s'attendaient à trouver sur le téléphone portable de l'agresseur, Fernando André Sabag Montiel.
Le ministère public espérait trouver des données essentielles pour déterminer les motifs de l'attaquant et savoir s'il a agi en complicité avec d'autres personnes. Jusqu'à présent, il n'a été possible d'accéder qu'aux contacts enregistrés sur sa carte SIM.
Dans un message sur le réseau social Twitter, l'avocat de la défense de Cristina Fernández, Gregorio Dalbón, a déclaré que "la responsabilité du juge, du procureur et de ceux qui ont manipulé le téléphone portable de l'accusée est extrêmement grave".
Il a ajouté que "si les informations de certains journalistes sont confirmées, il allait engager une autre procédure contre tous les responsables de cette énorme "erreur" judiciaire et/ou d'une éventuelle dissimulation aggravée".
Le téléphone a été saisi jeudi dernier après l'attaque contre la présidente, ainsi que l'arme prise à l'assaillant, son ordinateur portable, 100 balles de calibre 7,62 mm trouvées à son domicile et d'autres objets.