Vladimir Padrino (G) et Iván Velázquez (D), l'objectif de la rencontre : l'ouverture de la frontière entre la Colombie et le Venezuela le 26 septembre (Photo:PL).
Caracas, 24 sept (RHC) Les ministres de la défense vénézuélien et colombien, respectivement Vladimir Padrino et Iván Velázquez, ont tenu une réunion samedi dans l'état du Táchira, comme étape préalable à l'ouverture de la frontière entre les deux pays lundi.
La réunion a eu lieu au détachement 212 du commandement de zone n° 21 de la Garde nationale bolivarienne à San Antonio du Táchira, et visait à ouvrir la frontière entre la Colombie et le Venezuela le 26 septembre, selon un tweet de l'institution militaire.
Plus tôt dans la journée, Padrino a publié sur le même réseau social une vidéo de personnes traversant à pied le pont international Simón Bolívar, dans laquelle on pouvait voir le déplacement des personnes dans les deux sens de la frontière.
Il a annoncé que sa visite visait à aborder "les questions nécessaires au rétablissement de la confiance et à la reconstruction d'une frontière pacifique".
Une réunion entre les parlementaires vénézuéliens et colombiens sur la frontière était également prévue pour demain, mais elle a été reportée sans date précise.
Les parlements des deux pays ont convenu de planifier cinq réunions binationales le long de la frontière de 2 219 kilomètres, dont certaines avant la fin de cette année.
Dans un communiqué commun, les législateurs se sont dits "prêts à se donner l’accolade de nouveau" et ont célébré la réouverture de la ligne de démarcation qui les sépare le 26 septembre.
"Nos peuples frères se donneront de nouveau l’accolade, pour mettre la vie au-dessus de la haine, pour reconstruire l'économie meurtrie de la région, pour vaincre la criminalité, la jouissance des droits de l'homme et la consolidation de la paix à la frontière", indique le communiqué.
Le texte explique qu'étant donné la nécessité de " garantir au maximum les questions logistiques et les dispositions de sécurité " qu'implique la visite du Haut Gouvernement dans la ville de Cúcuta, il a été décidé de " reporter la première réunion binationale des organes législatifs ".
Il a souligné que cette première réunion est basée sur "l'écoute des voix de la frontière et la mise en place de groupes de travail" pour aborder les problèmes structurels de la frontière et ses diversités régionales. (Source:PL)