La police a dispersé des manifestants avec des grenades à gaz lacrymogène. Photo: Reuters.
La Havane, 12 oct. (RHC)- Plusieurs milliers d’haïtien sont descendus à Port-au-Prince et dans les principales villes du pays à l’appel de l’opposition.
Les manifestants exigeaient la démission du Premier ministre, Ariel Henri et exprimaient leur mécontentement au sujet de son appel à l’aide étrangère.
Le chef du gouvernement propose l’intervention étrangère comme la solution pour mettre fin aux gangs, à la crise humanitaire et lutter contre l’épidémie de choléra qui se répand rapidement.
À Port au Prince des barricades de pneus enflammé et de branches d’arbre ont été rapporté sur la route de Lalue alors que de nombreux axes routiers étaient bloqués et les commerces fermés. La manifestation dans la capitale a été émaillée de violence, de scènes de pillage et la police a eu recours à des grenades de gaz lacrymogènes pour disperser les pilleurs.
Des actes de vandalisme ont également été enregistrés au Gonaïves, à Cap Haïtien et à Jacmel
L’opposition surfe sur l’intervention en Haïti d’une force spéciale dont on ignore tout de la forme qu’elle prendra, mais qui ne devrait pas être menée sous l'égide des Nations Unies selon le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Ce dernier suggère que cette force soit plutôt dirigée par un État membre qui l'exécuterait seul ou avec le soutien d'autres nations, selon une lettre envoyée au Conseil de sécurité.
Source: TeleSur