"Je ne fais pas de grève, je travaille" Photo: Prensa Latina
La Havane, 18 oct. (RHC)- Des syndicalistes boliviens et les travailleurs des transports de la municipalité de Santa Cruz, ont rejoint ce lundi les secteurs qui rejettent l’appel à la grève indéfinie lancé par le soi-disant Comité interinstitutionnel de Santa Cruz.
Lors d'une visite du ministre des Travaux publics, des Services et du Logement de la Bolivie, Édgar Montaño, sur ce territoire, les deux fédérations ont ratifié cette position et demandé des garanties pour travailler et voyager normalement.
Julia Vargas, dirigeante de la Fédération de Syndicats 25 Décembre, a ratifié son rejet de la mesure de pression du groupe de pouvoir de Santa Cruz. Elle a soutenu que ses collègues sont fatigués de ce type d'appels qui affectent l'économie des Boliviens.
"Nous n'allons pas leur permettre d'affecter les poches de nos familles, nous en avons assez de leurs grèves, nous n'allons pas le permettre. Nous demandons au gouverneur de Santa Cruz, Fernando Camacho, de travailler et de ne pas faire en sorte que ses grèves affectent l'économie", a-t-elle déclaré à la presse.
La menace d'une grève illimitée à partir du 22 octobre si le gouvernement n'avance pas le recensement de la population et du logement pour 2023, est interprétée par le gouvernement et les mouvements sociaux comme une manœuvre de déstabilisation pour imposer un coup d'État similaire à celui de novembre 2019.
Source: Prensa Latina