Le Venezuela appelle à des relations respectueuses lors de la réunion Celac-UE

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-10-28 10:07:21

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Carlos Faría, ministre vénézuélien des Affaires étrangères intervient au Sommet CELAC-Union Européenne à Buenos Aires, le 27 octobre 2022. Photo: Prensa Latina

La Havane, 28 oct. (RHC)- Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Carlos Faría, a plaidé, lors du Sommet CELAC-Union Européenne à Buenos Aires pour la levée des barrières et l'établissement de relations respectueuses et pacifiques entre les États.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a dénoncé le siège imposé à son pays et il a assuré que, malgré cela, l'économie vénézuélienne allait croître.

Il a souligné que son pays a fait l’objet de vols de ses ressources et cité en exemple l’or saisi par la Banque d’Angleterre.

Il a dit espérer que le 14 novembre, l'UE, dans un geste de rapprochement pacifique et constructif avec la région, décidera de ne pas prolonger les sanctions unilatérales contre le Venezuela.

De même, il a exigé le même traitement pour le Nicaragua et confirmé le soutien régional à la levée du blocus économique, commercial et financier de Cuba par les États-Unis.

Profitons de ce nouveau rapprochement birégional pour faire preuve d'un véritable respect et d'une volonté de bonne coexistence de nos nations, sans exclusions, agressions, manipulations et doubles standards", a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a exprimé la volonté de son pays d'aider le bloc de la Communauté européenne face à la crise énergétique qui menace le continent et de lui fournir du gaz et des hydrocarbures, une proposition réitérée par le président Nicolás Maduro.

Les nations d'Amérique latine et des Caraïbes, a-t-il remarqué, sont prêtes à rétablir une nouvelle forme de relations avec l'Europe, fondée sur le respect, l'égalité et sans conditionnement politique d'aucune sorte, a-t-il dit.

Je fais référence, a-t-il dit, à la levée totale et absolue de tout type de mesures coercitives unilatérales, de sanctions et de blocus contre les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.

Il a souligné qu'il ne peut être question de dialogue, de démocratie, de droits de l'homme et de bonne volonté si les "punitions collectives contre nos peuples" sont maintenues.

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a assuré qu'il n'est pas possible de transformer l'Amérique latine et les Caraïbes en une "zone euro-compatible", si la vision néocoloniale des États-Unis sur les pays de la région n'est pas modifiée.

Cela, a-t-il dit, vise à soutenir et à faire revivre "des doctrines de domination intolérables, condamnables et inacceptables telles que la doctrine Monroe".

Source : Prensa Latina



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