Le président Alberto Fernandez a dénoncé la main de l'OEA derrière le coup d'État contre le président Evo Morales en 2019.
La Havane, 5 nov. (RHC)- «Les États-Unis ont tout fait pour briser l'unité latino-américaine» a dénoncé ce vendredi le président argentin Alberto Fernández.
Participant à la 5e Foire du Livre à Santa Fe aux côtés de l'ancien président bolivien Evo Morales, le chef d'État a condamné les agressions de Washington contre le leader du Mouvement vers le socialisme et d'autres acteurs de la région comme le Vénézuélien Nicolas Maduro.
L'administration de Donald Trump a empêché Evo de prendre le gouvernement de son pays, alors qu'il avait légitimement remporté les élections. L'Organisation des États Américains y est pour beaucoup, a-t-il dit.
Alberto Fernández a rappelé que ces années ont été très dommageables pour l'Amérique latine et il a appelé à récupérer tout ce qui a été perdu, à travailler à l'intégration et à mettre fin aux inégalités.
Nous devons nous renforcer en tant que région pour promouvoir la croissance de nos peuples et apporter la justice sociale à tous. Nous sommes les représentants des sans-voix, des dépossédés. Si nous continuons à le croire, nous n'avons pas d'autre choix que de nous unir indissolublement pour affronter la droite et gagner à nouveau, a-t-il déclaré.
Il a également appelé au respect de la diversité latino-américaine et mis en garde contre les conséquences de la haine et de la manipulation par les secteurs d'opposition et les médias.
Un jour, ils pointeront une arme sur la tête de Cristina Fernández et un autre sur le peuple, a-t-il averti.
Source: Prensa Latina