Les médias se font l'écho des propos bienveillants du président Macron à l'égard de son homologue vénézuélien alors que le gouvernement français n'avait pas reconnu son élection en mai 2018.
La Havane, 8 nov. (RHC)- Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a un vaste programme d'échanges avec les chefs d'État et de gouvernement participant à la COP27.
Le président Maduro a également pris part aux groupes de travail sur la sécurité alimentaire et le changement climatique qui se tiennent simultanément avec le segment de haut niveau.
Il y a présenté les plans et projets promus par son gouvernement pour assurer la sécurité alimentaire et atténuer les effets du changement climatique.
Dans le cadre de son agenda bilatéral, Nicolas Maduro a rencontré le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, avec qui il a passé en revue les accords de coopération et les projets communs entre les deux pays.
Le président vénézuélien a également échangé avec son homologue surinamais, Chan Santokhi, sur les stratégies de coopération pour la préservation de l'environnement et l'agenda bilatéral mutuel pour le développement des peuples.
Les dirigeants ont également passé en revue les accords de complémentarité, dans le but de renforcer les liens entre les deux pays.
Le chef de l'État a eu une brève rencontre avec son homologue français, Emmanuel Macron, qu'il a qualifiée d'"excellente poignée de main" dans le cadre de la COP27 et sans doute d'un point de rencontre entre les gouvernements et les pays du monde, a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
«Les portes du Venezuela sont ouvertes au peuple français», a-t-il déclaré.
A Paris, Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise a taclé Emmanuel Macron, qui s'est montré étonnement chaleureux envers le président vénézuélien Nicolas Maduro à la COP27, alors que la France n'avait pas reconnu son élection, soutenant la tentative de coup d'Etat de Juan Guaido.
«Rencontre bien amicale d'Emmanuel Macron et Nicolas Maduro à Charm el-Cheikh. Le besoin de pétrole rend poli», a taclé Jean-Luc Mélenchon dans un tweet.
Sources: Prensa Latina et Russia Today