Le Venezuela propose de changer le modèle capitaliste pour préserver la vie sur la planète

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-11-09 09:15:52

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Photo: Presidencia de Venezuela

La Havane, 9 nov. (RHC)- Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a exhorté mardi à changer le modèle consumériste afin d'arrêter la destruction de l'Amazonie et de préserver la vie sur la planète.

S'exprimant lors du segment de haut niveau de la 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), le chef d'État vénézuélien a commencé son discours en prévenant que "la crise climatique est une réalité inévitable qui ne peut être affrontée que par des actions concrètes, urgentes et immédiates".

Nicolas Maduro a souligné que "chaque heure, chaque mois, chaque année d'inaction, d'hésitation, d'indolence, se traduit aujourd'hui par des écosystèmes détruits, des espèces disparues et la détérioration des conditions de vie de la planète".

Dans le même temps, il a souligné que "l'existence telle que nous la connaissons a changé à jamais au détriment de toutes les espèces vivantes de la planète", tout en accusant le capitalisme "sauvage et prédateur" d'être responsable de l'éventuelle extinction de la vie humaine.

De même, le dirigeant vénézuélien a affirmé que "le déséquilibre et la crise environnementale créés dans la nature sont comparables aux conditions d'inégalité et d'injustice que le capitalisme a créées contre l'humanité".

Sur cette base, Nicolas Maduro a déclaré qu'"un système qui normalise l'exploitation entre les êtres humains n'a aucune condition éthique pour respecter les autres formes d'existence".

Il a rappelé le discours prononcé par le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, au sommet de Rio en 1992, il y a 30 ans, lorsqu'il a averti qu'"une espèce biologique importante est en danger de disparition en raison de la liquidation rapide et progressive de ses conditions de vie naturelles: l'humanité".

Le président vénézuélien a souligné que le temps des discours et des lamentations est terminé, et il ne reste que le présent pour agir de manière radicale et décisive en faveur d'un autre monde possible et d'une vraie vie.

Source: TeleSur



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