La Havane, 11 nov. (RHC)- Le ministère public du Chili a confirmé au moins 309 cas d’abus sexuels par des agents de police contre des manifestants lors de la flambée sociale de 2019.
C'est ce qu'a déclaré le procureur national, Juan Agustín Meléndez, dans un rapport documentant ces violations des droits de l'homme dénoncées par les victimes au terme d'une enquête réalisée en bonne et due forme.
Il y a 47 cas enregistrés comme violence sexuelle, 254 pour déshabillage forcé et huit pour le crime de viol, a précisé Agustin Meléndez.
Le rapport fait suite à un discours du président Gabriel Boric à l'occasion du troisième anniversaire du soulèvement populaire, dans lequel il a déclaré: "En tant qu'État, nous devons assumer que le contrôle policier de ces mois-là a dépassé les limites de l'acceptable, il y a eu des morts et des abus sexuels".
Peu après, quatre députés l'Union démocratique indépendante, parti de droite proche de Sebastián Piñera, qui était président au moment du soulèvement, ont envoyé une lettre au pouvoir judiciaire pour demander une enquête sur la véracité des déclarations de Gabriel Boric.
Le Procureur général du Chili a également signalé que le nombre total de cas enquêtés pour violence institutionnelle de toutes sortes, au 18 octobre 2019, s'élève à 10 mille 726.
Source: Prensa Latina