La Havane, 16 nov. (RHC)- La présence du président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula Da Silva, dans la station balnéaire de Sharm El Sheikh, donne un nouvel élan à la COP27.

Peu après son arrivée mardi soir, le président égyptien Abdel Fattah El Sisi lui a souhaité la bienvenue par téléphone.

Un communiqué de la présidence égyptienne indique que les deux dignitaires ont préconisé le renforcement des liens bilatéraux et abordé les mesures de lutte contre le changement climatique.

L’intervention de Lula est inscrite ce mercredi à l’ordre du jour de la COP27 et il participera à une conférence appelée la Charte de l'Amazonie, un programme commun pour la transition climatique.

"Le Brésil est de retour" et "sera une force positive pour relever les défis mondiaux. C'est ce que nous sommes venus dire à la COP27", a tweeté l'ancien et futur chef d'Etat mardi soir après son arrivée à Sharm el-Cheikh, en Egypte, où se tient la conférence de l'ONU sur le climat.

Sur son compte Twitter, le président élu brésilien a révélé avoir rencontré les émissaires des États-Unis et de la Chine John Kerry et Xie Zhenhua.

Le premier s’est dit "très encouragé par la façon dont Lula a parlé de faire les choses (...) afin de préserver l'Amazonie" et promis que les États-Unis et le Brésil travailleront ensemble pour la sauvegarde du poumon de la planète.

Des sources proches de l’entourage de Lula ont indiqué que l'on s'attend à ce que l'ancien leader syndical fasse des annonces importantes lors de cet événement qui polarise l'attention du monde entier.

Et que le Brésil corrigera les erreurs de la politique environnementale désastreuse du gouvernement du président malheureux Jair Bolsonaro, qui a perdu dans les urnes le 30 octobre face à l'ancien mécanicien. Il est également possible que l'ancien syndicaliste annonce à la COP27 le nom de la personne qui dirigera le ministère de l'environnement dans sa nouvelle administration.

Le plus grand pays d'Amérique latine s'était isolé sur la scène internationale sous le mandat de Jair Bolsonaro, notamment à cause des politiques du président d'extrême droite favorisant l'agro-industrie et le secteur minier, avec une augmentation massive de la déforestation.

Luiz Inacio Lula Da Silva a au contraire promis de lutter pour une "déforestation zéro".