Lula confirme son soutien à la campagne pour la libération de Julian Assange

Édité par Reynaldo Henquen
2022-11-30 09:04:54

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La Havane, 30 nov. (RHC)- Le président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula Da Silva, a exprimé ce mardi son soutien à la demande de libération du journaliste Julian Assange, au cours d’une réunion privée avec le rédacteur en chef de Wikileaks depuis 2017, Kristinn Hrafnsson.

«Le président élu du Brésil Lula da Silva⁦ a exprimé, lors d'une réunion privée ce soir, son soutien continu à Julian Assange et la demande de mettre fin à la persécution, comprenant qu'elle peut nuire à la liberté de la presse dans le monde. Un vrai homme de passion, de vision et de sympathie», a-t-il écrit ce 29 novembre sur les réseaux sociaux avant de remercier l'homme d'Etat brésilien dans sa langue natale.

«J'étais avec Kristinn Hrafnsson [et] Joseph Farrell, qui m'ont informé de l'état de santé de Julian Assange et de son combat pour la liberté. Je leur ai demandé d'envoyer ma solidarité. Puisse Assange être libéré de son emprisonnement injuste», a  déclaré Lula, qui va officiellement être investi président de la République fédérative du Brésil le 1er janvier 2023, et qui défend Julian Assange de longue date.

La semaine dernière, à l’issue d’une réunion avec le rédacteur en chef de Wikileakrs, le président colombien, Gustavo Petro a promis de demander à son homologue des États-Unis, Joe Biden, avec d’autres présidents latino-américains, de ne pas inculper un journaliste simplement pour avoir dit la vérité.»

Un autre président latino-américain apporte un soutien sans faille à Julian Assange: Andrés Manuel López Obrador, que les Mexicains ont élu en 2018.

Lâché en avril 2019 par l’Équateur qui lui avait accordé l’asile 7 ans plus tôt, Julian Assange voit donc aujourd'hui sa cause défendue par plusieurs chefs d'Etat d'Amérique latine, tous de gauche. 

Il faut noter que le président du Venezuela, Nicolas Maduro, avait pour sa part réagi le jour même du transfert de Julian Assange à la prison britannique de haute sécurité de Belmarsh. 

Nicolas Maduro a alors qualifié d’atroce la décision du gouvernement de Lenin Moreno de priver Julian Assange du droit d’asile diplomatique, ainsi que son arrestation ultérieure à Londres maladroitement et honteusement exécutée par des policiers britanniques». «Julian Assange est un militant de la liberté d'information et d'expression, un droit universel de l'humanité. Le fait qu'il soit traduit en justice et potentiellement extradé vers les Etats-Unis est un déshonneur honteux pour ses droits humains et le droit international», avait-il poursuivi.

Julian Assange, dont les travaux lui ont valu plusieurs prix de journalisme à travers le monde, et qui continue de recevoir le soutien de plusieurs organisations représentatives de la profession, risque aux Etats-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan, impliquant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Avec Russia Today



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