La Havane, 6 déc. (RHC)- Le président chilien, Gabriel Boric, a donné ce lundi instruction au ministère des Affaires étrangères de reprendre les contacts avec la Bolivie afin de progresser sur l'agenda commun, suite à l'arrêt de La Haye sur le différend relatif au fleuve transfrontalier Silala.
Gabriel Boric a fait cette demande au terme d’une rencontre avec Ximena Fuentes et Carolina Valdivia, représentantes du Chili auprès de la Cour internationale de Justice et avec la ministre des Affaires étrangères, Antonia Urrejola.
D'une manière générale, le jugement a reconnu la Silala comme un cours d'eau international et a entériné le fait que les deux pays ont le droit d’en faire usage d'une manière raisonnable et équitable.
La Cour a rejeté l'accusation portée par le Chili contre la Bolivie de ne pas avoir engagé le dialogue sur le fleuve et l'idée que la Bolivie devait payer pour l'utilisation des eaux.
Lors de la réunion de lundi, le président a demandé à la cheffe de la diplomatie chilienne de faire avancer avec la Bolivie la feuille de route en 12 points convenue sous le précédent gouvernement chilien.
"Le président, comme il l'a dit depuis le début de son mandat, ce qui l'intéresse c'est que nous puissions approfondir les relations avec la Bolivie à travers un agenda positif et c'est ce sur quoi nous allons travailler", a déclaré Antonia Urrejola.
Le Chili et la Bolivie n'ont plus de liens diplomatiques depuis 1978 et les relations sont maintenues au niveau consulaire.
Source: Prensa Latina