Quito, 12 août (RHC)- L'ex-président colombien Ernesto Samper a estimé que parvenir à la paix dans son pays ne consiste pas simplement à mettre fin à la violence, mais implique aussi de construire une nation différente.
Dans des déclarations données en Équateur, le futur secrétaire général de l'Union des Nations Sud-américaines a considéré que la fin de la guerre ne serait qu'une paix en négatif, une absence de violence. C'est pourquoi il a plaidé pour la construction d'un pays différent pour que les citoyens puissent vivre dans la tranquillité.
Ernesto Samper a signalé qu'il est optimiste au sujet du rapprochement entre le gouvernement de Juan Manuel Santos et la guérilla de l'Armée de Libération Nationale.
L'ancien président colombien a souligné que le président équatorien Rafael Correa pourrait apporter beaucoup aux négociations en cours entre les groupes de guérilla et le gouvernement, en tant que médiateur.